Figure de la gauche de la gauche dans les Pyrénées-Orientales, Liberto Plana est mort
Militant de Lutte Ouvrière et candidat à de nombreuses élections depuis les années 80, Liberto Plana est décédé d'un cancer du poumon le lundi 17 janvier dernier. Il avait 64 ans.
Avec la mort de Liberto Plana, la gauche trotskyste des Pyrénées-Orientales a perdu l'un de ses symboles. Fils d'un anarchiste espagnol ayant fui l'Espagne de Franco, il commence à militer dès ses années lycée à Perpignan, d'abord à la Ligue communiste révolutionnaire. Il travaille à Saint-Charles puis à l'usine des poupées Bella où il s'engage pour dénoncer la première vague de licenciements. En 1983, il se présente aux municipales à Perpignan sous la bannière de la LCR avant de rejoindre Lutte Ouvrière en 1988.
Après les poupées Bella, Liberto Plana est reclassé comme de nombreux autres camarades dans la grande distribution. Il travaille près de 30 ans au rayon jouets de Carrefour Claira où il sera d'ailleurs délégué CGT. Il est également le visage et la voix de LO à quasiment toutes les élections (municipales de 2014, régionales de 2015, législatives de 2017...) "pour défendre les travailleurs face au grand capital".
Depuis quelques années, il avait néanmoins choisi de passer la main. Liberto Plana se battait contre un cancer depuis un peu plus d'un an.
Ses obsèques auront lieu vendredi à 16h30 au crématorium de Canet-en-Roussillon.
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