L'euro-député François-Xavier Bellamy veut "recréer les conditions d'une économie prospère"
François-Xavier Bellamy, qui a des attaches personnelles en Berry, est en visite dans l'Indre ce vendredi. Sur France Bleu Berry, il en a appelé à l'importance de soutenir le tissu industriel.
Un euro-député en déplacement dans le département de l'Indre. François-Xavier Bellamy, du parti Les Républicains, est invité ce vendredi 28 mai à l'initiative du Medef de l'Indre et de l'Union des industries et métiers de la métallurgie. Il doit se rendre à la rencontre de la société PGA Electronics à Montierchaume. Ce sous-traitant est dans le secteur aéronautique, en difficulté depuis le début de la crise du Covid. Si l'Union européenne nous paraît souvent loin de nous, elle a aussi son rôle à jouer. "C'est de faire en sorte que la relance soit la plus rapide possible. Il faut que l'Europe fasse en sorte que la vie des industriels, des entrepreneurs, de tous ceux qui font le tissu industriel français, soit enfin facilitée et qu'on recrée les conditions d'une économie prospère", explique celui qui travaille au sein de la commission de l'industrie au Parlement européen.
La situation d'Alvance Wheels à Diors a forcément interpellé François-Xavier Bellamy. Le seul fabricant de jantes aluminium de France est en redressement judiciaire, à la recherche d'un repreneur. Les syndicats déplorent le manque de commandes de Renault et Peugeot. Les deux groupes feraient le choix de privilégier des entreprises en-dehors de l'Europe. "Il faut arrêter de donner des points à ceux qui nous font concurrence de l'extérieur de l'Europe. C'est un problème parce que ça pèse sur la compétitivité de nos industries", indique-t-il. "Le deuxième travail à faire est français : il faut qu'à l'intérieur des règles européennes, on sache retrouver notre compétitivité parce qu'il y a d'autres pays européens, comme l'Allemagne, qui a les mêmes règles européennes que nous, et pourtant ils arrivent à avoir une industrie extrêmement dynamique, notamment l'automobile. Donc on a une part de chemin à faire", ajoute-t-il.