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Laurent Marcangeli : "Je serai un président de l'action, et non du verbe"

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Invité de Vinti Minuti sur RCFM, le maire d'Ajaccio réaffirme sa volonté de conduire une liste de large union à droite aux territoriales de 2021 ; une liste qui, dit-il, à vocation à rassembler au-delà de son camp. Laurent Marcangeli évoque aussi les pressions mafieuses qui pèsent sur l'économie.

Laurent Marcangeli Laurent Marcangeli
Laurent Marcangeli © Radio France - .

Qu'elles se tiennent en mars 2021 ou qu'elles soient repoussées de quelques mois, Laurent Marcangeli confirme qu'il faudra compter sur lui aux prochaines territoriales. Il veut incarner une vision alternative à la majorité nationaliste au pouvoir depuis 6 ans. "Oui, martèle le maire d'Ajaccio, je le dis très clairement, je partirai au premier tour avec la couleur qui est la mienne. Et surtout, lorsque le moment viendra, je tendrai la main à celles et ceux qui se rapprochent le plus des idées qui sont les miennes (...) par-delà les contingences politiciennes".   Le nom de Jean-Charles Orsucci est souvent évoqué, il n'écarte pas l'hypothèse. Mais avant, l'objectif est de rassembler la droite, toutes les droites. Jean-Martin Mondoloni, figure de la droite régionaliste ? : " Je l'ai rencontré à plusieurs reprises, mais je lui laisse la primeur de s'exprimer, il fait partie de ces personnalités avec qui j'ai eu à discuter". Quand on évoque la faiblesse de son camp, la droite, en Haute-Corse,  Laurent Marcangeli reconnaît que c'est "un défi qu'il (lui) appartient de relever dans les prochaines semaines".  

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Je commencerai par agir, et parler un peu moins

Que ferait-il de différent par rapport à Gilles Simeoni s'il était élu ? Le maire d'Ajaccio est cash : " Je commencerai par agir, et parler un peu moins. Je serai un président de l'action, et non du verbe. Un président de projets, concret (...) un président au travail, qui agit. C'est ça la principale différence avec le sortant". 

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Laurent Marcangeli
Laurent Marcangeli © Radio France - Michèle Castellani

Je ne suis pas une autruche (...) Je sais qu'une part de notre économie est sujette à des pressions mafieuses

Des pressions mafieuses s'exercent-elles sur l'économie d'Ajaccio, et plus largement sur sa région ? Plusieurs médias l'ont clairement laissé entendre, notamment après le coup de filet d'il y a quelques semaines dans le milieu du grand banditisme ajaccien. Dans une interview accordée début novembre au Monde, Laurent Marcangeli déclarait : " j'ai toujours connu une activité criminelle dans ma ville, mais je ne m'y habitue pas". Et le quotidien d'ajouter, le maire qui ne nie pas qu'une forte part de l'activité économique locale est soumise à des pressions de nature mafieuse. Subit-il des pressions à la tête de la mairie, ou encore à la tête de la CAPA ? Sa réponse est non : "Ceci étant, je ne suis pas une autruche. Je vais avoir 40 ans, je suis né et j'ai grandi ici, j'ai été témoin d'actes criminels d'une très grande gravité comme tous les Corses, et je sais qu'une part de notre économie est sujette à ce type de pression, c'est une réalité (...) Mais si demain je devais faire l'objet de ce type d'approche (...) si je considère que ma vie est en danger, je prendrai mes responsabilités, je ne continuerai pas à subir des pressions de ce type. Je ne le ferai pas, et je n'ai jamais eu à le faire". 

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Prochain invité de Vinti Minuti, lundi 30 novembre, de 12 H 10 à 12 H 30  sur RCFM : Gilles Simeoni

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