Polémique entre le ministre de la Santé et le maire de Valence sur la suppression des aides aux familles
Dans un tweet publié samedi 19 décembre, Olivier Véran se dit scandalisé par la décision de Nicolas Daragon. Le 14 décembre dernier, le maire de Valence (Drôme) a fait voter la suppression des aides municipales pour les familles dont l'un des membres a commis un trouble à l'ordre public.
La polémique continue après la décision prise par le conseil municipal de Valence le 14 décembre dernier. Sur proposition du maire Nicolas Daragon, le conseil a voté la suppression des aides municipales pour les familles dont l'un des membres est impliqué dans des faits de délinquance. Une mesure prise en réaction aux violences urbaines de la Toussaint.
Olivier Véran, le ministre de la Santé, critique cette décision ce samedi 19 décembre. Cet arrêté le "scandalise". "Un enfant n'a pas à être puni, privé de cantine, de culture, de sport parce que son frère, sa sœur ou ses parents ont mal agi", écrit l'ancien député isérois.
Le maire de Valence a répondu ce dimanche matin au ministre de la Santé sur Twitter, lui reprochant d'avoir mal lu la délibération du conseil municipal.
Lors du conseil municipal, l'opposition dénonçait une "punition collective familiale" et une "solution injuste". Trois conditions ont été retenues par les élus pour suspendre les aides : si l'un des membres de la famille a été condamné pour des troubles à l'ordre public, s'il a fait l'objet d'un rappel à l'ordre ou si un accompagnement parental a été refusé.