Coronavirus : le Premier ministre et le ministre de la Santé en visite à l'hôpital Nord de Marseille

Ce samedi, le Premier ministre Jean Castex est en déplacement à Marseille. Première étape de la venue du Premier ministre, une visite de l'hôpital Nord en présence du ministre de la Santé Olivier Véran et de la maire de Marseille Michelle Rubirola. 

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Pour la première fois depuis plusieurs mois, le nombre de patients hospitalisés pour le Covid-19 dans l'AP-HM dépasse le nombre de 200, avec 208 hospitalisations dont 55 en réanimation. Le Premier ministre Jean Castex est venu témoigner son soutien à l'ensemble de la communauté hospitalière et visiter les services impactés par l'épidémie : "On voit bien ici un hôpital qui est en passe de devenir entièrement spécialisé sur la prise en charge de la covid et donc obligé de faire des déprogrammations et qui prévoit des transferts de patients. Une situation extrêmement tendue avec des personnels qui sont fatigués mais qui font front avec beaucoup de courage. Un personnel hospitalier comme toujours très admirable."

Cette maladie frappe tout le monde. - Jean Castex, Premier ministre

Le Premier ministre, Jean Castex, a visité le service de réanimation et appelle une nouvelle fois à la prudence : "On voit bien des malades de 47 à 72 ans donc il n'y a pas que des personnes extrêmement âgées. Cette maladie frappe tout le monde. Nous avons parlé avec l'ensemble des personnels soignants des mesures qu'ils  prennent pour faire face à tout cela et une nouvelle fois nous avons constaté que le meilleur moyen de soulager l'hôpital c'est de ne pas tomber malade et ça ça dépend de chacune et chacun d'entre nous. Il faut à tout prix respecter les règles : le couvre feu mais encore mieux tous les gestes barrières y compris chez vous en famille." 

Jean Castex a profité de sa visite à l'hôpital Nord de Marseille pour rappeler que la bataille est encore longue : "C'est une bataille collective, elle est dure et je ne m'en suis pas caché devant les françaises et les français. Je le redis à Marseille, cette progression de l'épidémie n'est pas terminée. Nous allons avoir sûrement devant nous des moments encore difficiles mais nous allons tous ensemble faire face autour de nos soignants parce que nous voulons nous protéger nous-mêmes, protéger nos proches. Je fais confiance aux françaises et français pour appliquer ces règles élémentaires et montrer que nous sommes une nation unie, solidaire face à ce virus. Ce n'est pas un combat politique, c'est un combat de société qui nous concerne toutes et tous."