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La rénovation de l'hôtel du Palais à Biarritz : "la voie est libre" assure Michel Veunac

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Le maire de Biarritz annonce que le dossier de l’hôtel du palais est clos.Les prêts bancaires pour financer la restauration totale du palace sont signés. Michel Veunac a répondu aussi à son ex-adjoint François Amigorena, le traitant de "pompier pyromane" et "d'imprécateur".

"Les banques sont de notre côté, l'avenir de l'Hôtel du Palais est scellé" assure Michel Veunac
"Les banques sont de notre côté, l'avenir de l'Hôtel du Palais est scellé" assure Michel Veunac © Radio France - Jacques Pons

Pour Michel Veunac, "le financement de la rénovation de l'Hôtel du Palais est scellé depuis hier". Le maire de Biarritz et président de la Socomix, (société gestionnaire du palace) a tenu une conférence de presse ce vendredi pour expliquer que tous les papiers ont été signés jeudi. Les travaux ont commencé vendredi matin dans l’hôtel de luxe.

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Ce qui a été signé jeudi

  • le contrat de gestion management avec le groupe hôtelier Hyatt
  • l'apport du fond de commerce à la SOCOMIX
  • le marché des travaux
  • le pacte des actionnaires (Jean-Claude Decaux Holding met 15 millions + 5 millions pour les travaux)
  • le contrat de louage du mobilier du palace
  • les contrats de crédit avec les banques (Crédit Agricole 35 millions d'euros et Banque Postale 15 millions)

Le chantier a débuté dans le palace

Les travaux ont commencé vendredi matin dans l’hôtel de luxe. Ils s’interrompront fin août 2018 pour le G7, avant de reprendre ensuite jusqu'au printemps 2020.

La conférence de presse de Michel Veunac, à ses cotés Guy Lafite et Jocelyne Castaignède
La conférence de presse de Michel Veunac, à ses cotés Guy Lafite et Jocelyne Castaignède © Radio France - Jacques Pons

Pour Michel Veunac, "c'est une très bonne nouvelle". Désormais, "la voie est libre". Le maire et président de la SOCOMIX rappelle qu'il a fallu trente mois pour venir à bout des négociations entre la ville de Biarritz, la Socomix, les banques et les nouveaux actionnaires. 

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François Amigorena "pompier pyromane"

Après quatre jours de mutisme, en raison d'ultimes négociations et décisions à prendre des partenaires financiers, Michel Veunac en a profité pour répondre à l'un de ses opposants municipaux. Le maire dément vivement les affirmations lancées lundi sur France Bleu pays Basque par son ex-adjoint. Désormais dans l'opposition, François Amigorena affirmait que les banques associées au projet hésitaient à s'engager.

Michel Veunac et Jocelyne Castaignede lors de la conférence de presse de vendredi
Michel Veunac et Jocelyne Castaignede lors de la conférence de presse de vendredi © Radio France - Jacques Pons
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Pour le maire "ce qui s'est passé lundi est grave"" j'ai réagi tout de suite en démentant car les comités engagement des banques ne s'étaient pas encore réunis (finalement ces réunions ont été organisées mardi et mercredi)". Michel Veunac estime qu'on est là face à "un exemple de fake new". Le maire et président de la SOCOMIX ajoute "les banques n'ont jamais mis de feux rouges"

Vendredi soir, François Amigorena répondait au maire qu'il attendait qu'on l'assigne en diffamation.

François Amigorena demande au maire d'être assigné en diffamation afin de prouver sa bonne foi
François Amigorena demande au maire d'être assigné en diffamation afin de prouver sa bonne foi © Radio France - Jacques Pons
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Le maire de Biarritz se réserve donc le droit d'aller en justice "je consulte mes avocats". Michel Veunac se plaint aussi du climat délétère provoqué par les longs mois de négociations autour de ce dossier. "Je ne suis pas ménagé. On me traite de débile sur les réseaux sociaux, de mauvais maire. Le pire c'est quand j'ai lu l'accusation de maire corrompu" "Là, je dis attention ! Attention de ne pas franchir la ligne jaune !". Le maire déplore "un phénomène d'hystérisation de la vie politique" "rien n'est vérifié (sur les réseaux sociaux)".

La SOCOMIX devra payer un peu plus cher 

On l'a appris lors de cette conférence de presse, la SOCOMIX devra payer plus cher l'argent alloué par la Banque Postale et le Crédit Agricole (crédit agricole Pyrénées Gascogne et Crédit agricole Corporate and Investment Bank). Dans un premier temps, la SOCOMIX avait obtenu de payer durant les neuf premières années du crédit un taux dégressif. D'abord un taux d’intérêt à 1,9%, puis 1,6% et enfin 1,3%.

Ce ne sera pas le cas. Depuis la fin septembre, l'élu François Amigorena a introduit un recours auprès du tribunal administratif de Pau afin d'annuler le conseil municipal du 30 juillet. Ce jour-là, à l'issue d'un vote serré précédé de débats tendus les élus confiaient la gestion de l’hôtel du palais à la SOCOMIX. Or, selon Guy Lafite, adjoint aux finances de Biarritz, ce recours a provoqué "quelques ajustements à la marge". 

Les ajustements en question se traduiraient par plusieurs centaines de milliers d'euros à payer en plus. Concrètement, les banques ont obtenu de revenir sur le système des taux d’intérêt dégressifs. Désormais, on appliquera un taux unique au plus haut (1,9% d’intérêt) "jusqu'à ce que le traitement judiciaire du recours aille à son terme.

Crédit plus chers : "on n'avait pas le choix" — Guy Lafite, adjoint aux finances

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