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Lucien Stanzione à Bruxelles pour la défense de l'agriculture vauclusienne

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Le sénateur socialiste de Vaucluse se rend au siège de la Commission européenne ce mardi pour évoquer les difficultés rencontrées par plusieurs filières agricoles vauclusiennes (lavande, cerise...). Lucien Stanzione mise sur la recherche pour assurer un avenir aux agriculteurs.

Lucien Stanzione le sénateur PS de Vaucluse se rend ce mardi 19 septembre au siège de la Commission européenne Lucien Stanzione le sénateur PS de Vaucluse se rend ce mardi 19 septembre au siège de la Commission européenne
Lucien Stanzione le sénateur PS de Vaucluse se rend ce mardi 19 septembre au siège de la Commission européenne © Maxppp - Vincent Isore

Lucien Stanzione prend la direction de Bruxelles ce mardi 19 septembre. Le sénateur socialiste de Vaucluse se rend au siège de la Commission européenne pour y rencontrer des députés. Il va défendre les nombreuses filières agricoles du département qui subissent une crise sans précédent comme la lande ou la cerise. Lucien Stanzione souhaiterait décrocher une enveloppe de 10 millions d'euros afin de financer la recherche.

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Que comptez-vous obtenir précisément avec ce déplacement à Bruxelles ?

D'abord j'étais à Paris lundi pour être reçu par le secrétaire général de France Investissements 2030, qui est un des services de la Première ministre, pour évoquer le financement de la recherche fondamentale en faveur des filières. Aujourd'hui, c'est le départ pour Bruxelles. Je vais rencontrer le député européen Christophe Clergeau, qui est spécialisé sur les questions agricoles avec son cabinet pour évoquer ces trois sujets qui sont vraiment importants actuellement pour le Vaucluse.

L'idée, c'est de s'unir pour être plus fort ?

Nous sommes confrontés à plusieurs choses. C'est-à-dire que le niveau européen dite un certain nombre de règles que la France applique, je pense en particulier aux produits phytosanitaires. Je vais aussi plaider pour dire qu'il faut que tous les pays de la Communauté européenne appliquent la même réglementation, notamment en matière d'utilisation de produits. Actuellement nos agriculteurs ont le sentiment que la règle un peu à géométrie variable.

Équité des règles, on l'entend. Vous réclamez également de l'agent pour financer la recherche ?

Bien entendu. Bon, moi, je ne suis pas pour un moratoire qui permettrait le retour aux produits phytosanitaires qui sont nocifs pour la santé. Il y a quand même un enjeu de santé publique pour nos concitoyens, mais également et surtout pour les agriculteurs qui les utilisent. Donc on doit mettre le paquet sur la recherche pour faire en sorte qu'on interdise pas les produits alors qu'il n'y a pas de solutions.

Vous espérez décrocher une enveloppe de 10 millions d'euros ?

Alors pour les filières vauclusienne, pour toutes les filières qui concernent pas uniquement le Vaucluse. On peut citer chez nous la lavande, la cerise ou la viticulture mais on peut y rajouter aussi la filière du maraîchage. Elle est aussi concernée par l'utilisation de produits qui traitent contre l'invasion des insectes. Je dis c'est à minima 10 millions d'euros. J'ai profité de la visite du président de la République il y a quelques jours à Orange, pour rappeler qu'il y avait urgence absolue sur ce secteur.

Nous avons aujourd'hui la culture de la lavande et les exploitants de la lavande sur le plateau de Sault et d'Albion sont en train de mourir parce qu'il n'y a pas de solution de traitement. Sur la cerise, c'est la même chose. Les solutions apportées, à savoir installer des filets sur les murs, sur les cerisiers, premièrement, ça coûte énormément cher puisqu'il faut compter entre 40.000 et 70.000 euros à l'hectare d'équipement. En plus, on s'aperçoit que l'efficacité est tout à fait relative. Donc il y a un effort conséquent à faire en matière de recherche sur les alternatives aux produits phytosanitaires.

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