Municipales dans les Landes : le Tribunal administratif rejette les recours du premier tour, sauf pour Pissos
Le Tribunal administratif de Pau rejette les recours déposés suite premier tour des élections municipales dans les Landes, le 15 mars 2020. Seules les élections de la commune de Pissos ont été partiellement réformées, présentant un problème d'émargement.
Suite au premier tours des élections municipales du 15 mars dernier, le Tribunal administratif de Pau avait reçu 11 protestations concernant le département des Landes. Parmi ces 11 protestations, 2 recours n'ont pas aboutis (les affaires ont été traitées rapidement par voie d'ordonnance), et 8 ont été rejetés par le tribunal après traitement. Seul une anomalie a été relevée, celle concernant la commune de Pissos. Les élections y ont été partiellement réformées, à cause d'un problème d'émargement.
Les huit communes dont les cas ont été étudiés puis rejetés par le tribunal sont les suivantes : Capbreton, Morcenx-la-Nouvelle, Solférino, Pouillon, Sanguinet, Seignosse, Saint-Julien-d'Armagnac et Horsarrieu.
À Capbreton, le recours déposé par l'opposant a été rejeté
La question des recours portait surtout sur la commune de Capbreton. Le 15 mars dernier, le maire sortant Patrick Laclédère a été réélu, face à son opposant Serge Mackoviak, chef de file de l'opposition. Ce dernier a déposé un recours le 20 mars auprès du Tribunal administratif de Pau, estimant qu’il y a eu, notamment, des erreurs dans le décompte des voix. Le candidat a été battu de 19 voix sur 3900 votants au total. Mais ce vendredi 2 octobre, la décision est tombée : le Tribunal administratif a rejeté le recours. Toutefois, il est toujours possible de déposer faire appel auprès du tribunal.
Un problème d'émargement relevé à Pissos
À Pissos, le Tribunal administratif de Paul a relevé une différence d'une unité entre le nombre d'émargements sur les listes et le nombre de bulletins décomptés lors du dépouillement. Il a rectifié d’une place la répartition du nombre de sièges entre les deux listes en lice et a donc annulé l’élection d’un conseiller municipal de la première liste et proclamé élu le candidat inscrit en troisième position sur la deuxième liste.
Le tribunal va par ailleurs étudier 11 protestations électorales enregistrées à l’issue du second tour de scrutin. Il statuera sur ces affaires dans le courant du mois d’octobre, assure ce dernier.