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Oloron : l'affaire des notes de frais au cœur des débats du conseil municipal
L'affaire des notes de frais a largement occupé les débats du conseil municipal d'Oloron ce lundi. Le maire, Hervé Lucbéreilh, s'est expliqué pendant plus d'une heure en préambule, avant de répondre aux critiques, y compris de son propre camp. Serein, il n'envisage pas de démissionner de son mandat.

La salle du conseil de la mairie n'a jamais été aussi pleine depuis longtemps, de l'aveu même de certains élus. Certains Oloronais sont restés debout pendant de longues heures. Le maire, Hervé Lucbéreilh, a pris le temps de s'expliquer, pendant plus d'une heure, après ce rapport de la chambre régionale des comptes. Un rapport de 86 pages s'est penché sur la gestion du budget de la commune et a pointé des "situations très largement irrégulières" et qui sera en consultation sur le site de la cour des comptes , dès ce mardi.
Environ dix élus se sont aussi exprimés sur le sujet. Evidemment, on s'attendait à entendre les critiques de l'opposition. Mais des élus de la majorité aussi, avaient prévu un texte, pour exprimer leur questionnement sur la gestion du maire, Hervé Lucbéreilh, et en se désolidarisant parfois. "Bon nombre d'entre nous avons rien à nous reprocher", iront jusqu'à dire des élus de la majorité municipale. La séance a même tourné parfois à la confession en public : "Nous avons été naïfs, et nous espérons toujours avoir des explications", diront d'autres élus.
Il n'y a pas de grande fronde non plus, mais des failles surgissent au sein d'une majorité, qui est le résultat d'une alliance d'entre deux tours entre Hervé Lucbéreilh et Daniel Lacrampe. Ce dernier, premier adjoint, n'a pas attaqué frontalement le maire et dit préférer "attendre tranquillement, sereinement" les conclusions de l'enquête préliminaire.
Face aux attaques, Hervé Lucbéreilh a demandé que la présomption d'innocence soit respectée, pour lui et les membres de sa majorité. Et à ceux qui veulent le faire tomber avant les prochaines élections de 2020, il répond : "J'irai jusqu'à la fin de mon mandat. Quoiqu'il arrive."
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