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- VIDÉO - Présidentielle : plus de 300 manifestants mobilisés contre l'extrême-droite à Dijon
VIDÉO - Présidentielle : plus de 300 manifestants mobilisés contre l'extrême-droite à Dijon
Ce samedi 16 avril, plusieurs centaines de manifestants opposés à l'arrivée de Marine Le Pen à l'Elysée ont défilé à Dijon. Ils étaient entre 300 et 400 selon les organisateurs, 320 selon la police. Mais, tous ne sont pas prêts à faire barrage à l'extrême-droite dans les urnes.

Ils ont répondu à l'appel national de nombre de syndicats, collectifs et autres associations. Entre 300 et 400 manifestants se sont rassemblés place Darcy à Dijon ce samedi après-midi 16 avril pour dire leur opposition à l'extrême-droite. Ils étaient 320 selon la police. Le défilé entre la porte Guillaume et la place de la République s'est déroulé sans incident. Mot d'ordre de cette mobilisation : le refus de voir accéder au pouvoir Marine Le Pen.
"Ni l'un, ni l'autre"
Le classique slogan : "première, deuxième troisième génération, nous sommes tous des enfants d'immigrés, "a été scandé en fin de parcours. Une même voix et pourtant des choix différents pour le second tour. Un homme brandit une pancarte "Après le covid, la peste ou le choléra", plus loin une femme a mis sur carton que pour elle aussi, ce ne sera "_ni l'un, ni l'autr_e" dimanche.
"Nous n'avons malheureusement pas le choix"
Face à eux : Paul Garrigues, premier des organisateurs à prendre la parole au micro. Pour le co-président de la Ligue des droits de l'Homme de Côte-d'Or, impossible de s'abstenir dans huit jours. Exit le trait d'égalité tiré entre le Président candidat et son adversaire du Rassemblement National . "_Il y a urgence__,_" explique Paul Garrigues. "Il sera difficile d'utiliser le bulletin Macron, mais nous n'avons malheureusement pas le choix. Aucun anti-raciste, aucun humaniste ne peut se dérober."
Un point de vue partagé par nombre de manifestants, électeurs à contrecœur du chef de l'État. Didier est membre du Snes-FSU. Il opine du chef pour dire qu'il votera Emmanuel Macron, mais cet électeur de La France Insoumise choisit une circonvolution pour expliquer son choix : "Il faudra faire ce qu'il faut pour que Marine Le Pen ne soit pas au pouvoir. On ne peut pas être dans une France qui sera divisée à ce point, ce serait invivable !" Au premier tour dans le département, le RN a totalisé 24,4 % des suffrages et le parti Reconquête d'Eric Zemmour 7,6%.