Polémique : la députée Stéphanie Rist défend Jean-Michel Blanquer et s'en prend à "l'extrême-gauche"
Stéphanie Rist, députée LREM du Loiret, co-signe une tribune pour défendre Jean-Michel Blanquer, mis en cause dans l'affaire du syndicat Avenir lycéen révélée par Médiapart et Libération. Pour les signataires, le ministre est victime d'une campagne dirigée par Jean-Luc Mélenchon et Edwy Plenel.
Dans une tribune publiée ce lundi par le site Atlantico, plus de trente députés de la majorité, dont Stéphanie Rist, députée LREM du Loiret, apportent leur soutien à Jean-Michel Blanquer, mis en cause depuis la semaine dernière dans l'affaire du syndicat Avenir lycéen.
Ce texte est intitulé "Qui a peur de Jean-Michel Blanquer ?" et se veut une défense du ministre de l'éducation nationale: "nous sommes admiratifs du volontarisme dont a fait preuve Jean-Michel Blanquer depuis son arrivée rue de Grenelle, dont la mesure emblématique est le dédoublement des classes de CP, CE1 et Grande section dans les réseaux d’éducation prioritaire"
Mais, cette tribune attaque, en des termes virulents, Jean-Luc Mélenchon et Edwy Plenel, accusés de s'en prendre et de "vouloir nuire" à Jean-Michel Blanquer. Le leader de la France insoumise a demandé, avec d'autres, la création d'une commission d'enquête parlementaire après les révélations de Médiapart, journal en ligne créé par Edwy Plenel (le journal Libération ayant également apporté d'autres informations ce samedi).
Une affaire montée en épingle ?
"Depuis deux jours, ils essaient de faire croire qu’il y a une grande affaire derrière les dépenses d’une organisation lycéenne (autour de 5.000 euros). Jean-Michel Blanquer a pourtant dit que ces dépenses seraient vérifiées et que des suites seraient données s’il y avait lieu. Mediapart et Libération n’en ont cure, bien décidés à monter cela en épingle", écrivent les députés signataires.
Selon les députés signataires de la tribune, Jean-Michel Blanquer est attaqué en raison de ses positions républicaines, parce qu'il pourfend "l'islamo-gauchisme" dans le monde intellectuel et à l'université. Et ils vont plus loin, faisant ce parallèle historique : "ces Gramsci aux petits pieds ont décidé de s’en prendre à ce qu’à son époque le théoricien italien défendait : l'armature idéologique de l'État (éducation, presse, culture, etc.) avec les méthodes des fascistes qu’ils combattaient alors (virulence dans leurs journaux, violences dans la rue, intimidations personnelles, discrédit, haine). (...) Nous dénonçons ces pratiques, ceux qui les emploient et ceux qui, au mépris de la vérité, les défendent, érigeant ainsi cette ultra gauche en caste sacrée intouchable."