Sécurité globale : les députés franc-comtois votent pour
Les députés franc-comtois du Doubs, du Jura, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort ont majoritairement voté pour le projet de loi de sécurité globale, mardi 24 novembre, en première lecture à l'Assemblée nationale.
Doubs, Haute-Saône, Jura, Territoire de Belfort, sur douze députés franc-comtois, onze ont voté pour le projet de loi de sécurité globale. Présenté mardi 24 novembre en première lecture à l'Assemblée nationale, le texte va maintenant passer devant le Sénat.
Onze des douze députés franc-comtois valident le texte
L'Assemblée nationale a donné son feu vert au projet de loi de sécurité globale qui prévoit de pénaliser la diffusion malveillante de l'image des policiers. Présenté par La République en Marche et son allié Agir, le texte a été approuvé par 388 voix, 104 députés se sont exprimés contre et 66 ont choisi de s'abstenir.
Dans le Doubs, les députés de la majorité (LREM), Denis Sommer, Frédéric Barbier, Fannette Charvier et Eric Alauzet ont voté pour la proposition de loi. Même approbation pour les députés La République en Marche de Haute-Saône, Barbara Bessot Ballot et Christophe Lejeune. Et la député LREM du Jura, Danielle Brulebois a également voté pour la proposition de son groupe parlementaire.
Les marcheurs et les Républicains pour le projet de loi de sécurité globale
Du côté des Républicains, la députée du Doubs Annie Genevard, sa collègue parlementaire de droite du Jura, Marie-Christine Dalloz et le LR du territoire de Belfort Ian Boucard, ont voté pour. Pas de vote contre en Franche-Comté, mais une abstention. Celle du député UDI du territoire de Belfort, Michel Zumkeller.
Si les députés "marcheurs" de Franche-Comté de sont alignés sur les consignes de leur groupe parlementaire, sur l'ensemble du groupe majoritaire à l'Assemblée, le niveau de contestation est important mais loin des records. Trente LREM se sont abstenus et 10 ont voté contre.
Un projet de loi contesté dans les rues
Le projet de loi de sécurité globale a beaucoup fait parlé de lui et de nombreuses manifestations ont eu lieu partout en France, notamment organisées à l'initiative de journalistes et d'organes de presse. En cause : un texte que certéins jugent flou et qui d'après ses opposants, pourrait remettre en question la liberté de la presse, notamment dans le cadre de la couverture médiatique des manifestations.
clarifier ce qui mérite encore de l'être"
Le Premier ministre, Jean Castex, a concédé, mardi 24 novembre qu'il était nécessaire de "clarifier ce qui mérite encore de l'être" dans ce texte. Cette loi dite de "sécurité globale" comporte de nombreuses mesures visant à renforcer les polices municipales, mais aussi la sécurité privée. Comme la création d'une police municipale à Paris, ou encore la libéralisation de l'usage des caméras-piétons au bénéfice des forces de l'ordre et l'usage des drones.