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Élections sénatoriales : les enjeux dans le Finistère et les Côtes d'Armor
Les élus du Finistère et des Côtes d'Armor votent ce dimanche pour élire leurs sénateurs. La gauche semble en position de décrocher, comme en 2014, la majorité des 7 sièges à pourvoir. France Bleu Breizh Izel vous explique les modalités et les enjeux du scrutin.

Qui vote ?
En Bretagne, seul le Morbihan ne fait pas partie de la série de 2020. Les trois autres départements sont donc concernés par les sénatoriales de dimanche.
Ce scrutin a la particularité de se dérouler au suffrage universel indirect. Les votants sont les "grands électeurs", ils proviennent à 95% des conseils municipaux. Les sénateurs sortants, les députés, et les conseillers régionaux et départementaux forment le reste du collège électoral.
Dans le Finistère, 2.303 grands électeurs sont inscrits ce dimanche. Ils sont 1.731 dans les Côtes d'Armor. Le vote est obligatoire, sauf en cas d'impératif dûment justifié. Un suppléant est alors désigné.
Comment se déroule l'élection ?
Les grands électeurs doivent se rendre dans les locaux de la préfecture où plusieurs bureaux de vote sont ouverts entre 8h30 et 17h30.
Dans le Finistère comme dans les Côtes d'Armor, il s'agit d'un scrutin de liste à un seul tour. Les sièges sont attribués à la proportionnelle, sauf le dernier, qui revient à la liste qui obtient la plus forte moyenne. Les résultats seront proclamés vers 18h30.
Les sénateurs sont élus pour six ans.
Les enjeux dans le Finistère
Sur les quatre sénateurs sortants, seule la socialiste Maryvonne Blondin ne se représente pas. La liste PS est conduite par Jean-Luc Fichet, assuré de rempiler pour six ans. Numéro 2, Nathalie Sarrabezolles a de grandes chances de devoir quitter la présidence du département du Finistère. L'ancien député Jean-Jacques Urvoas, 3e, peut quant à lui rêver d'une entrée au palais du Luxembourg.
A droite, le sortant Philippe Paul -qui conduit la liste Les Républicains- peut légitimement espérer conserver son fauteuil. L'espoir est plus mesuré pour Gaëlle Nicolas, la maire de Châteaulin, en seconde position. Tout dépendra du score de la liste centriste menée par Michel Canévet (MoDem), qui compte bien sauver sa place au Sénat.
Les trois autres listes : celle d'Europe Ecologie-Les Verts allié à l'UDB, celle des communistes et radicaux de gauche, ou celle du Rassemblement national n'ont pas la moindre chance d'arracher un siège.
Les enjeux dans les Côtes d'Armor
Le département s'apprête à élire trois nouveaux sénateurs puisqu'aucun sortant n'a souhaité rempiler. La gauche rêve du grand chelem après avoir conquis cette année plusieurs villes comme Rostrenen, Paimpol et surtout Saint-Brieuc. Annie Le Houérou (PS), seule femme tête de liste dans le département, a réussi à s'allier avec les communistes (Gérard Lahellec est en deuxième position). Mais pas avec les écologistes, qui font liste à part, emmenés par Michel Forget (EELV).
La droite est encore plus éclatée avec le centriste Cyril Jobic soutenu par la République en Marche. Et surtout l'affrontement fratricide entre le président du département Alain Cadec (DVD), et son premier vice-président Thibaut Guignard, qui a lui obtenu l'investiture les Républicains. Une division qui pourrait coûter cher dimanche soir, si la droite costarmoricaine venait à perdre son unique siège à la haute assemblée.
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