Territoriales 2021 : une union nationaliste... a minima ?
Les discussions se poursuivent au sein de la majorité territoriale nationaliste. Union ou pas, les positions se décantent. S'il est désormais quasiment acquis que Jean-Christophe Angelini, à la tête du PNC, fera cavalier seul, Femu et Corsica Libera sont toujours en pourparlers.

A moins de trois semaines de la date limite de dépôt des listes pour les territoriales des 20 et 27 juin, on commence a y voir plus clair dans le camp de la majorité nationaliste, en attendant l'intervention, dans les prochaines heures, de Gilles Simeoni. Le président de l'Exécutif devrait fixer le cadre, les conditions d'une éventuelle union, dans le prolongement de la cunsulta, dimanche dernier, de Femu a Corsica.
Son secrétaire général, Jean-Félix Acquaviva, a déjà tracé les contours, à l'issue de la réunion : " On ne peut plus se permettre d'avoir des rapports de force en interne, a martelé le député de Haute-Corse, il faut remettre de l'ordre dans la maison".
Jean-Félix Acquaviva, secrétaire général de Femu a Corsica
Autrement dit : silence dans les rangs ! Une union, pourquoi pas, mais avec Gilles Simeoni, derrière Gilles Simeoni. Fini les prés carrés. Des propos qui ont fait grincer des dents. A défaut de réunion, des contacts ont toutefois eu lieu entre Femu et Corsica Libera. Un accord serait d'ailleurs trouvé avec certains membres actuels de la majorité, comme Josepha Giacometti, François Sargentini ou encore Lionel Mortini. Jean-Guy Talamoni, lui, ne serait plus partant. Tout ça reste bien sûr à confirmer par les instances des deux mouvements.
Une chose en revanche paraît désormais certaine : Jean Christophe Angelini, le chef de file du PNC, conduira sa propre liste, déjà quasiment bouclée. L'annonce interviendra dans les prochains jours.