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Présidentielle - Valérie Pécresse en Dordogne : "Emmanuel Macron a abîmé la France"

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Candidate à la primaire de la droite, Valérie Pécresse a fait étape ce mercredi à Saint-Astier en Dordogne pour une rencontre avec les militants. Pour la présidente de la région Île-de-France, qui a notamment la droite est le vrai ennemi du Front National.

Valérie Pécresse a rencontré les militants LR ce mercredi 24 novembre à Saint-Astier Valérie Pécresse a rencontré les militants LR ce mercredi 24 novembre à Saint-Astier
Valérie Pécresse a rencontré les militants LR ce mercredi 24 novembre à Saint-Astier © Radio France - Emmanuel Claverie

A une semaine maintenant du début du congrès des Républicains, qui doit désigner qui des cinq candidats conduira la liste de Droite lors de l'élection présidentielle d'avril 2022, Valérie Pécresse a fait étape ce mercredi 24 novembre à Saint-Astier en Dordogne, à l'invitation de la maire LR de la commune Elisabeth Marty et du président des Républicains de Dordogne Basile Fanier. La présidente de la région Île-de-France y a participé à une réunion militante devant une centaine de personnes.

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Je regrette le choix de Renaud Muselier, comme j'avais regretté déjà son choix aux Régionales de faire alliance avec En marche dès le premier tour". Valérie Pécresse

Valérie Pécresse est notamment revenue sur la décision de Renaud Muselier de quitter les Républicains. Le président de la région PACA a regretté sur LCI une "dérive politique vers l'extrême droite" de certains tels que Eric Ciotti. "Je regrette sa décision a commenté l'ancienne ministre. Comme j'avais regretté déjà son choix aux Régionales de faire alliance avec En marche dès le premier tour. Moi, je crois qu'aujourd'hui, les solutions de la droite sont les bonnes pour le pays a-t-elle précisé. Je crois que le en même temps d'Emmanuel Macron, ça ne marche pas. C'est de l'immobilisme! Et je crois qu'il a abîmé la France justement par son immobilisme et qu'il nous faut un électrochoc de sécurité et que, par ailleurs, il va falloir résoudre le problème de la dette abyssale qu'il nous lègue. Donc, je regrette ce départ. Je pense qu'il est un peu à contretemps parce que je pense que la France n'a jamais eu autant besoin des solutions de la droite. Quant à la dérive vers l'extrême-droite du parti Valérie Pécresse la réfute : Ce sont des slogans. Nous, nous sommes les vrais ennemis du Front national explique-t-elle. Nous sommes les vrais ennemis du Front national, ceux qui se tiennent debout face aux ennemis de la République. Et en première ligne, c'est ce que je fais dans ma région en votant un bouclier de sécurité, en votant une charte de la laïcité. Je crois que Renaud Muselier se trompe" 

"On voit bien dans cette primaire que toutes les sensibilités de la droite sont représentées et que la droite n'est pas uniforme ajoute-t-elle. Effectivement, elle va de la droite la plus ouverte, à la plus progressiste, à la droite qui est plus conservatrice et qui plus est plus ferme sur le régalien, mais c'est ça, la droite. Quand je dis que nous sommes le premier adversaire du FN, c'est la vérité. Quand la droite est au pouvoir, quand elle règle les problèmes, notamment les problèmes de sécurité, notamment les problèmes de respect de l'autorité, le Rassemblement National baisse. Et quand Emmanuel Macron est au pouvoir, le Front national monte. C'est ça la réalité. Donc, on a besoin de la droite aujourd'hui".

Valérie Pécresse lors de sa rencontre avec les militants périgourdins à Saint-Astier
Valérie Pécresse lors de sa rencontre avec les militants périgourdins à Saint-Astier © Radio France - Emmanuel Claverie

Un programme de droite assumé

Valérie Pécresse assume "un programme de franche rupture, un programme de droite assumé, très ferme sur le régalien, sans doute plus ferme que celui de mes camarades, parce que moi, je préside la région qui est la plus confrontée à la montée de la violence, de l'islamisme, du séparatisme et du terrorisme. Donc, c'est vrai que mes propositions sont puissantes. Elles ne vont pas aussi loin qu' Eric Ciotti, parce que moi, je ne ferai pas un Guantanamo à la française et je ne reviendrai pas sur le droit du sol, même si avec moi, le droit du sol ne sera plus automatique, c'est à dire qu'à 18 ans, il faudra demander la nationalité française quand on est fils d'étrangers et prouver son assimilation aux valeurs de la République. Mais je n'irai pas jusqu'au droit du sang. J'ai des propositions très fermes sur le régalien avec ce plan Orsec pour la justice, cette volonté de faire l'impunité zéro. Cette loi constitutionnelle avec des quotas migratoires pour vraiment stopper l'immigration incontrôlée et choisir qui on accueille. Et puis j'ai des propositions très fortes sur l'intégration parce que je dirige une région dans lesquelles il y a beaucoup de quartiers ghettos. Moi, je veux détruire ces quartiers ghettos en dix ans avec un principe très simple : pas plus de 30% de logement social par quartier. Parce qu'au delà, on enferme la misère dans le même endroit. Il n'y a plus l'ascenseur social qui arrive, il y a des trafics qui viennent et on voit arriver les islamistes qui viennent aussi, on le sait bien, faire leur marché sur la désespérance sociale. 

Un programme très ferme, régalien pour la sécurité, mais un programme puissamment réformateur poursuit-elle_. Parce que le président de la République va nous laisser avec 2.800 milliards de dettes, avec un pays champion du monde des impôts. Et il faut à la fois baisser la dette et baisser les impôts. Il n'y a pour ça qu'une seule solution :  les réformes, des économies sur tous les gaspillages. Je vous ai dit que j'allais débureaucratiser. On vit l'enfer bureaucratique aujourd'hui pour entreprendre, pour construire, pour créer et pour innover. Ce n'est pas un hasard si nos chercheurs partent à l'étranger. Ce n'est pas un hasard si les usines se créent de l'autre côté de la frontière espagnole ou de l'autre côté de la frontière allemande. C'est parce que c'est beaucoup plus simple. C'est parce que c'est beaucoup moins cher. Alors oui, il va falloir réformer tout ça, décentraliser aussi massivement parce que c'est au plus près des territoires qu'on est le plus efficace. L'Etat veut tout faire en doublon, c'est plus possible_!"

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