Vendée Globe : le huis clos à l'arrivée des skippers passe mal chez certains élus
C'est une première dans l'histoire du Vendée Globe. Il n'y aura pas de spectateurs pour accueillir les marins sur les quais des Sables d'Olonne cette semaine en raison de l'épidémie de coronavirus. Une décision qui a du mal à passer chez certains élus.
Certains élus ne supportent pas d'être laissés en rade pour l'arrivée du Vendée Globe. Les premiers skippers devraient rallier les Sables d'Olonne en milieu de semaine prochaine, mais, fait unique dans l'histoire de cette compétition née en 1989, il n'y aura pas de spectateurs sur les quais pour les accueillir en raisons de la crise de la Covid-19.
Le préfet de la Vendée impose en effet un huis clos à l'arrivée, ce qui rend furieux certains élus concernés de près par cet événement. "La culture des gens de mer, c’est d’accueillir les marins de retour du grand large" écrit dans un communiqué le maire des Sables d'Olonne Yannick Moreau. "Je n’arrive pas à me résoudre à l’idée que Jean Le Cam remonte le chenal des Sables d’Olonne dans le silence et sans la chaleur des remerciements du public pour l’héroïsme dont il a fait preuve" poursuit l'élu.
Un coup de gueule relayé et appuyé par le président du conseil départemental de la Mayenne qui dénonce "les conditions excessives imposées pour l’arrivée des marins" sur son compte Twitter. Olivier Richefou ne pouvait pas être présent au départ de la neuvième édition le 8 novembre dernier. Une édition pour laquelle le département de la Mayenne s'est engagé via le skipper Maxime Sorel et son Imoca V&B - Mayenne. Actuellement dixième au classement général, l'ambassadeur de la Mayenne devrait terminer ce tour du monde à la voile en solitaire et sans escale le week-end prochain.