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VIDÉOS - Élections européennes : retrouvez toutes les réactions

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Le Rassemblement national, vainqueur des élections européennes ce dimanche en France, a demandé la "dissolution de l'Assemblée nationale". La République en marche salue de son côté les "résultats honorables" de sa liste. Les écologistes d'EELV se réjouissent d'une "vague verte européenne".

La liste Rassemblement national est arrivée en tête, devant celle de La République en marche, celle des écologistes et celle des Républicains.
La liste Rassemblement national est arrivée en tête, devant celle de La République en marche, celle des écologistes et celle des Républicains. - Capture d'écran franceinfo

Le  Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen est arrivé en tête dimanche des élections européennes en France, devançant légèrement la liste soutenue par le président Emmanuel Macron, qui échoue dans son objectif de remporter le scrutin. Les écologistes décrochent une surprenante troisième place. Retrouvez toutes les réactions, après ce scrutin.

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Marine Le Pen réclame "la dissolution de l'Assemblée nationale"

Jordan Bardella a salué un "sursaut populaire contre le pouvoir en place".

Emmanuel Macron "n'a d'autre choix au minimum que de dissoudre l'Assemblée nationale", a de son côté déclaré Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, dont la liste menée par Jordan Bardella arrive première. "Compte tenu du désaveu démocratique que le pouvoir subit ce soir il appartiendra au président de la République d'en tirer les conséquences", a-t-elle estimé. Pour elle, Emmanuel Macron "n'a d'autre choix au minimum que de dissoudre l'Assemblée nationale". Cette élection c'est "la victoire du peuple qui avec fierté et dignité a repris ce soir le pouvoir", a-t-elle ajouté.

"On ne peut pas dire qu'on a gagné", concède Édouard Philippe

Nathalie Loiseau a exprimé ses regrets de ne pas être "arrivée en tête", mais a considéré que "la majorité présidentielle fait la démonstration de sa solidité" en talonnant la liste Rassemblement national_._

"La recomposition de la vie politique française initiée par l'élection d'Emmanuel Macron est une réalité durable et incontestable", a réagi de son côté Édouard Philippe. "Les résultats confirment la dynamique du premier tour de la dernière élection présidentielle", a-t-il ajouté. "Les deux partis qui ont gouverné la France pendant plus de 50 ans totalisent chacun moins de 10% des suffrages, les anciens clivages ne sont plus, de nouveaux sont apparus", a-t-il conclu sur le sujet, prenant acte du fait que la majorité présidentielle n'avait pas gagné. Le Premier ministre a par ailleurs expliqué avoir "reçu le message de nombreux Français sur l'urgence écologique"

"Nous aurons le même nombre de sièges au parlement européen, donc je considère que nous avons fait le boulot", a estimé la tête de liste Nathalie Loiseau ce lundi matin sur Europe 1. "Ça n'est pas une défaite, vous ne me le ferez pas dire", a -t-elle insisté. 

Les écologistes se félicitent d'une "vague verte"

"C'est bien une vague verte européenne dont nous sommes les acteurs ce soir", a réagi Yannick Jadot, tête de la liste Europe Ecologie Les Verts, qui arrive en troisième position du scrutin, avec "des scores identiques voire parfois supérieurs en Allemagne, en Belgique, ou ailleurs." L'écologiste a immédiatement pris "l'engagement solennel" de créer dans les prochains jours un "comité citoyen" censé évaluer les institutions européennes et permettant de "rendre compte" de l'action des élus écologistes aux  citoyens.

Wauquiez plaide pour une "reconstruction longue et exigeante", Pécresse appelle à sa démission 

Emmanuel Macron a été "l'artisan de la progression" du RN a affirmé de son côté le président des Républicains, Laurent Wauquiez, dont la liste est arrivée quatrième aux élections européennes. La "reconstruction sera longue et exigeante", a concédé Laurent Wauquiez, estimant que sa formation politique avait "trois ans pour faire naître de l'espoir". "On doit se rassembler, se réinventer pour ne pas disparaître", a confirmé le sénateur LR Bruno Retailleau.

La présidente de l'Ile-de-France Valérie Pécresse a déclaré lundi qu'"à la place" et "dans la situation" de Laurent Wauquiez, elle démissionnerait de la présidence des Républicains. "C'est une question personnelle. Si j'étais à sa place et vu la situation, sans doute je le ferais", a dit Valérie Pécresse sur RTL. Mais "le sujet n'est pas personnel. Le sujet, c'est celui de la ligne politique de la droite, et aussi celui de sa stratégie", a-t-elle ajouté.

Mélenchon déplore un "résultat très décevant"

La liste conduite par Manon Aubry (La France Isoumise) arrive en cinquième ou sixième position. "Notre résultat est très décevant", a commenté Jean-Luc Mélenchon, "il n'est pas à la hauteur de nos espérances et encore moins de nos efforts". "Monsieur Macron semble avoir perdu le match qu'il avait voulu installer de façon aussi irresponsable", a ajouté le leader de La France insoumise. Ces résultats montrent que "notre pays s'enfonce dans une crise profonde, dont nul n'aperçoit à cette heure l'issue positive", a poursuivi le leader de LFI.

Raphaël Glucksmann lance un appel au rassemblement à gauche

"Ce n'est pas une déception", a réagi Raphaël Glucksmann (PS/Place publique), "il y avait des sondages qui nous mettaient en dessous de 5%" seuil en dessous duquel la liste n'aurait pas eu d'eurodéputés. "C'est un appel à la responsabilité, il y a encore un peuple de gauche qui veut une alternative entre le libéralisme d'Emmanuel Macron et le nationalisme de Marine Le Pen", a-t-il poursuivi, "et ce soir c'est un socle que l'on a obtenu, le début de ce qui sera l'aventure politique des années qui viennent".

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