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Vincent Chriqui (Bourgoin-Jallieu), soutien de Valérie Pécresse : "Le pays n'a jamais été autant à droite"
Les candidats à la présidentielle se pressent dans la région. Christiane Taubira est dans les Hautes-Alpes ce mercredi 26 janvier, Valérie Pécresse (LR) sera à Oyonnax vendredi sur le thème de la Santé. "Il y aura des annonces importantes", confie son directeur adjoint de campagne, Vincent Chriqui.

Décidément, la région Auvergne-Rhône-Alpes attire les candidats à la présidentielle en ce moment. Après Yannick Jadot la semaine dernière à Grenoble, Christiane Taubira en Isère et dans les Hautes Alpes ces mardi 25 et mercredi 26 janvier, ce sera au tour de Valérie Pécresse, la candidate LR d'être en déplacement à Oyonnax, dans l'Ain, vendredi. Son directeur adjoint de campagne, Vincent Chriqui, maire de Bourgoin-Jallieu, est l'invité de France Bleu Isère.
France Bleu Isère : Vous êtes directeur adjoint en charge du projet de rupture dans l'équipe de Valérie Pécresse. Ça consiste en quoi ?
Vincent Chriqui : Je suis en charge du projet avec Frédéric Lemoine, on est deux à porter cela, on écrit le projet présidentiel, il existe déjà en partie. Valérie a déjà fait des propositions importantes sur le rétablissement de la sécurité, l'impunité zéro, retrouver enfin le contrôle de l'immigration - on a vu dans les derniers chiffres à quel point il y a du boulot - on a aussi fait des propositions pour revaloriser le travail, ce qui est une priorité absolue dans notre pays. Donc, tout ça existe, mais il est important de continuer à sortir des propositions en réponse à l'actualité, en réponse aux attentes des Français. Et c'est sur tout cela que l'on travaille.
La candidate Les Républicains sera en déplacement vendredi dans la région. Elle sera à Oyonnax. Sur quels sujets ?
Ce sera un déplacement sur le thème de la santé. Là aussi, évidemment, c'est une attente majeure des citoyens, en lien avec la crise sanitaire. On a vu à quel point il y avait de la confusion dans la réponse du gouvernement, notamment dans la dernière période. Mais il s'agit aussi de traiter plus fondamentalement cette question : comment on répond aux problèmes des déserts médicaux ? Comment est-ce qu'on fait en sorte de retrouver de la sérénité à l'hôpital ? On voit la détresse aujourd'hui d'un grand nombre de personnels soignants sur tous ces sujets. Il y aura donc des propositions importantes qui seront faites vendredi.
Avant cela, Eric Zemmour était à Lyon hier. Vous essayez de le contrer ?
Bon, vous savez, nous on fait campagne sur nos propositions, sur nos thèmes, sans s'occuper ni d'Eric Zemmour, ni des autres candidats. Après, je pense que tous ceux qui suivent attentivement la vie politique s'aperçoivent qu'Eric Zemmour, comme Marine Le Pen d'ailleurs, nous expliquent tout ce qui va mal. Sauf qu'ensuite, pour trouver des solutions et tracer une ligne pour le pays, se tourner vers l'avenir et pas vers le passé, ce ne sont pas forcément les meilleurs candidats.
Comment vous voyez ces tentations chez certains membres des Républicains d'aller vers Eric Zemmour ? On pense par exemple au maire de Charvieu-Chavagneux, Gérard Dezempte.. [ndlr : qui fait partie de la majorité LR au département]
Il faut lui demander à lui. Moi, ce que je vois surtout, c'est qu'il y ait quand même une unité de notre famille politique et de l'ensemble de nos élus autour de Valérie Pécresse, ce qui est aujourd'hui assez remarquable. Je pense que cela s'est vu très nettement dès le lendemain du Congrès [début décembre]. Tous les concurrents qui n'avaient pas été retenus ont rejoint immédiatement Valérie. Elle les a intégrés chacun à ses thèmes et il y a vraiment une très forte mobilisation de notre famille politique. Vous savez, ça fait 15 ans qu'on n'a pas gagné l'élection présidentielle. Tout le monde sent que c'est maintenant ou jamais. Nous sommes une famille politique qui a vocation à gouverner la France, le pays n'a jamais été aussi à droite. Ce serait absurde de laisser passer cette occasion. Et c'est Valérie Pécresse, et elle seule, qui a une chance de battre le président de la République.
Est ce que Valérie Pécresse va venir en Isère prochainement ? Est ce que c'est prévu ?
Alors, ce n'est pas prévu pour l'instant, mais j'imagine qu'elle le fera puisqu'elle est en déplacement et elle a l'intention de sillonner la France. On l'accueillera évidemment avec grand plaisir.
Sa campagne se base beaucoup sur la sécurité. Ce sera l'un des axes majeurs, selon vous ?
Alors, la sécurité sera évidemment un axe très important. Enfin, on voit bien que c'est sans doute le principal échec du mandat d'Emmanuel Macron. Il y a une montée de l'insécurité, notamment les violences. Emmanuel Macron a fait quelques annonces il y a quelques jours. Au bout de cinq ans d'inaction, c'est quand même assez étonnant.. Et puis surtout, évidemment qu'il faut des policiers, il faut des gendarmes. Mais il faut aussi une réponse pénale : il faut que les personnes qui sont rattrapées soient condamnées, ce que toutes les forces de l'ordre disent. Et pour cela, il faut revoir le code pénal. Il faut améliorer la justice. Il faut avoir plus de magistrats. Il faut qu'il y ait des sanctions effectives, que les courtes peines soient exécutées. Et dans tous ces domaines, Valérie Pécresse a un projet extrêmement complet. Et je pense que ça, ce sera un point majeur de l'élection.
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