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Gilles Simeoni : "Moi je ne suis pas en campagne électorale, je suis au travail pour la Corse"

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Invité de Vinti Minuti, Gilles Simeoni évoque l'après Salvezza, ce plan de 400 millions adopté la semaine dernière, et qui doit à présent être validé par Paris. Le président de l'Exécutif défend aussi son bilan à la tête de la CdC. Et répond aux critiques, de l'opposition et de son propre camp.

Gilles Simeoni
Gilles Simeoni © Radio France - Patou Fiori Rinieri

Trois jours jours après l'adoption du volet Urgence du plan Salvezza et Rilanciu - 400 millions, dont 300 à la charge de l'Etat - le président de l'Exécutif  a longuement évoqué les négociations qui vont s'ouvrir avec Paris en vue de sa contractualisation. Un accord, a t-il insisté, est vital pour la Corse. "Je n'ose imaginer un non".   

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Lorsque l'on est dans l'opposition, en campagne électorale, et qu'on a le temps de le faire, on a tous les droits, y compris d'être excessif, jusqu'au déraisonnable

Gilles Simeoni, quasiment au terme de la mandature, a également défendu son bilan à la tête de la CdC, et répondu, avec ironie, à Laurent Marcangeli qui la semaine dernière l'avait qualifié de président de la parole. De l'incantation. "Bien sûr, je pense que tous les Corses savent que je ne fais que parler, que je ne travaille pas, surtout que je ne travaille pas pour la Corse, que je me promène du matin au soir. Bref, poursuit-il, lorsque l'on est dans l'opposition, en campagne électorale, et qu'on a le temps de le faire, on a tous les droits, y compris d'être excessif, jusqu'au déraisonnable. Moi aujourd'hui, je suis président de l'Exécutif, c'est une responsabilité immense, dans un contexte sans précédent.  Moi je ne suis pas en campagne électorale, le temps de la campagne, des candidatures, dans l'opposition comme éventuellement au sein de la majorité, viendra. Mais moi, je suis au travail pour la Corse, et les Corses". 

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J'ai conscience qu'il faut sur certains aspects que nous allions plus vite, plus loin, plus fort

Au travail sans doute, mais malgré tout les prochaines territoriales en tête, Gilles Simeoni n'a pas tardé à revêtir les habits d'un candidat à sa réélection. "J'ai conscience qu'il faut sur certains aspects, que nous allions plus vite, plus loin, plus fort. Le mandat à venir sera celui de la consolidation (...) construire un pays ne se fait pas en cinq ans. Mais lorsque je me retourne en arrière, je suis fier de ce que nous avons fait". 

Après avoir répondu aux critiques de l'opposition, il s'adresse à ses partenaires de la majorité, qui eux aussi ont parfois la dent dure. Le message est clair :  "S'il y a certains membres de la majorité, ou certains nationalistes extérieurs à la majorité, sans parler de l'opposition, qui considèrent que l'action que j'ai l'honneur de mener est en décalage avec leurs attentes ou ce qu'ils veulent faire, il y aura un moyen simple de le dire, de le démontrer, à travers la confrontation au verdict prochain du suffrage universel".
Vous avez dit "pas en campagne" ?

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