Vannes : le Rugby club Vannes veut bien terminer l'année mais jouera une nouvelle fois dans un stade vide
Vannes, deuxième de pro D2, reçoit Angoulême ce vendredi 18 décembre au stade de La Rabine. Une rencontre sans public, crise sanitaire oblige. Cyril Blanchard le talonneur du RCV comprend bien sûr la mesure mais avoue avoir du mal à s'y faire.
"Jouer à huis clos, c'est nul !" C'est le cri du coeur de Cyril Blanchard, le talonneur du RC Vannes. Bien sûr, le vannetais comprend la décision mais comme tous ses coéquipiers il a des difficultés à admettre qu'il doive jouer dans un stade silencieux, privé de ses supporters, vendredi 18 décembre.
La Rabineen temps normal ce sont entre 7.000 et 8.000 spectateurs en moyenne. Sans compter des matches à guichets fermés avec 9.000 personnes qui poussent les bleu et blanc, en criant "Ici, ici c'est La Rabine !" Et cette ambiance manque à Cyril Blanchard.
C'est triste, après le match tout le monde repart et on ne voit plus personne
Car la réalité d'aujourd'hui, la voici, telle qu'elle est décrite par le joueur : "On ne peut plus voir nos anciens collègues comme avant. Ceux avec qui on a joué par le passé et qu'on ne revoit qu'une fois ou deux par an. On ne croise plus les supporters à la sortie des vestiaires. On ne peut plus discuter avec eux tout comme on ne peut plus rencontrer les partenaires. Et puis, tenez, c'est tout bête, mais avant j'aimais bien faire le tour de La Rabine avec mes enfants après le match. Maintenant ce n'est plus possible".
On a hâte que le public revienne
Alors, Cyril Blanchard n'attend maintenant qu'une chose : le retour des supporters. Même une jauge à 5.000 comme avant le huis clos total serait une bonne chose. "Si ces 5.000 spectateurs n'avaient pas été là lors du match face à Béziers peut être que nous n'aurions jamais remonté 17 points !", s'exclame t-il.
Et puis en ce moment c'est plus difficile. Les pelouses sont lourdes, les entrainements se font plus souvent à Grandchamp, à 20 kilomètres de Vannes, sur terrain synthétique, les blessures s'accumulent. "On a besoin de fraîcheur pour bien terminer cette saison. On a été leader de Pro D2 pendant plusieurs semaines, personne ne nous attendait à ce niveau, on a jamais eu autant de points à ce moment du championnat. Il nous manque juste une chose : retrouver cette ambiance qui nous manque tant", explique encore Cyril Blanchard.