Coronavirus : 60 lits de réanimation supplémentaires vont ouvrir dans le Grand Est
Pour faire face à la tension hospitalière, l'Agence régionale de Santé du Grand Est annonce que de nouveaux lits de réanimation vont être armés, il va falloir à nouveau réorganiser les services des hôpitaux.
Les services de réanimation de la région Grand Est arrivent à saturation, face à l'afflux des patients atteints du coronavirus. Dans une interview à France Bleu, la directrice de l'Agence régionale de Santé annonce 60 nouveaux lits de réanimation, dans les hôpitaux de la région.
"Ce que nous disent aujourd'hui les établissements et les professionnels, détaille Virginie Cayré la directrice de l'ARS, c'est qu'on arrive au maximum de ce que l'on sait faire, dans l'organisation actuelle. L'étape suivante nécessitera de la déprogrammation. Ils demandent à l'État de prendre cette responsabilité".
60 lits supplémentaires dans le Grand Est
Elle poursuit : "Le rôle de l'ARS, c'est d'organiser la réponse du système de santé aux besoins. Elle n'a pas vocation à se substituer à des décisions médicales. Pour l'instant, on a validé la nécessité de mettre en place 60 lits de plus à l'échelle régionale".
Une ouverture de lit qui va demander toute une logistique : "Mettre en place ces lits, ajoute Virginie Cayré, ça nécessite des ressources humaines supplémentaires. Pour cela, on a plusieurs leviers. On les a déjà utilisé au printemps et à l'automne, et on y retravaille avec le Ministère".
Dans le détail, 20 lits seront affectés à chacune des anciennes régions (Alsace, Lorraine, Champagne-Ardenne).
Difficile de trouver des volontaires pour cette nouvelle vague
Les hôpitaux de la région sont confrontés au manque de bras, dans des services sous tension constante depuis un an. La directrice de l'ARS ajoute : "Vous le savez, on avait eu recours à de nombreux volontaires lors de la première vague, mais clairement il y en a beaucoup moins en 2021 qu'en 2020. On peut aussi proposer aux doyens de réorienter les stages des étudiants et on peut suspendre certaines formations, pour permettre aux personnels concernés de rejoindre certains services, notamment la réanimation".