- Accueil
- Nouvelle-Aquitaine
- Corrèze
- Infos
- Santé - Sciences
- Les tests salivaires sont une "alternative intéressante" dit Catherine Lesueur, infirmière scolaire en Corrèze
Les tests salivaires sont une "alternative intéressante" dit Catherine Lesueur, infirmière scolaire en Corrèze
En ce jour de rentrée scolaire dans l'Académie de Limoges, Catherine Lesueur, infirmière scolaire à Lubersac et Secrétaire académique du SNIES-UNSA était l'invitée de France Bleu Limousin. Les tests salivaires sont une "alternative intéressante" estime-t-elle notamment.

En ce jour de rentrée scolaire dans l'Académie de Limoges, Catherine Lesueur, infirmière scolaire à Lubersac et Secrétaire académique du SNIES-UNSA était l'invitée de France Bleu Limousin, pour répondre aux questions de Fabienne Joigneault.
Concernant les tests salivaires, qui doivent être mis en place dans les établissements à partir de cette rentrée, "on attend les consignes" a indiqué Catherine Lesueur, voyant plutôt d'un bon oeil ce type de tests. "Il est vrai que sur ce jeune public, l'écouvillonnage nasal est assez perturbant, donc ces tests salivaires apportent une alternative intéressante pour répondre à la demande ministérielle, c'est moins douloureux, moins invasif, cela fait beaucoup moins peur", a-t-elle estimé, même si ces tests semblent moins fiables que les tests PCR classiques. En tous cas, "le jeune public n'aura pas d'appréhension" a poursuivi l'infirmière scolaire de Lubersac.
Stress pour les infirmières et pour les élèves
Quant au rôle des infirmières scolaires dans cette crise, Catherine Lesueur a expliqué "qu'on attend de nous des conseils pratiques, il faut que l'on garde une certaine crédibilité dans les propos que l'on a sur le protocole à mettre en place", tout en faisant face à des contraintes, comme "des _espaces non-appropriés, le personnel et les moyens qui sont insuffisants__; on nous dit - faites au mieux -, mais ce n'est pas du tout rassurant, cela entraîne au niveau de l'équipe de la frustration, du stress, sur la responsabilité notamment. Tout cela est un facteur de stress_".
On nous dit "faites au mieux", mais ce n'est pas du tout rassurant
Le stress qui est visible aussi chez les élèves. "Il y a des effets de changements des codes sociaux qui sont imposés, tout cela entraîne des situations de stress", explique Catherine Lesueur. Dans les lycées surtout. "Il y a _des sources d'anxiété__, des conséquences psychologiques avec des élèves en perte de motivation scolaire, des troubles du sommeil, de l'agressivité, des attitudes déviantes avec les réseaux sociaux. Et aussi la peur sur soi, la peur de transmettre à sa famille et certains élèves sont assez angoissés par rapport à ça_", a-t-elle conclu.