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Centre de dépistage massif installé à Orléans : "contribuer à ce qu'il n'y ait pas de troisième vague"
Les tentes militaires dans lesquelles sera installé le centre de dépistage massif et gratuit créé par la Ville d'Orléans sont en place, sur le parvis de la médiathèque. La campagne de tests Covid-19 débute samedi et durera deux mois. Le maire Serge Grouard veut "contribuer à éviter une 3ème vague".

La grande campagne de dépistage massif du Covid-19 (gratuit et sans rendez-vous), annoncée ce mercredi par la mairie d'Orléans se prépare : les tentes installées par l'armée sur le parvis de la médiathèque sont en place, et les premiers tests antigéniques auront lieu à partir de samedi 28 novembre.
Trois tentes avec pharmaciens, infirmiers et kinés
Concrètement, ce dispositif permettra de tester 26 personnes par heure, estime la Ville d'Orléans. Il y a trois tentes, installées par le groupement de défense de la base d'Orléans Bricy, abritant chacune six à huit boxs : deux dans lesquelles des infirmiers et kinés pratiqueront des tests antigéniques (résultats en quinze minutes) et une pour les pharmaciens, chargés de prendre en charge les personnes dont le test se serait avéré positif.
Le maire (LR) d'Orléans Serge Grouard, venu constater ce jeudi après-midi l'installation de ce dispositif qui sera opérationnel du lundi au samedi jusqu'à fin janvier, précise que "le but c’est de pouvoir proposer aux orléanais de se faire tester facilement pour qu’ils puissent passer les fêtes en plus grande tranquillité et en plus grand sécurité sanitaire".
Eviter la troisième vague
Serge Grouard, qui n'a jamais caché ses critiques sur la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement, veut "éviter ce qui s’est passé lors du premier déconfinement avec le retour de la deuxième vague donc d’éviter, de contribuer à ce qu’il n’y ait pas de troisième vague".
Le maire d'Orléans ne veut pas donner d'objectif chiffré quant au nombre de tests qui pourront être effectués : "je ne suis pas devin, je ne peux absolument pas savoir combien de personnes viendront".
Que fait-on des cas positifs ensuite ?
Ce jeudi matin, Olivier Véran, ministre de la Santé, a estimé qu' "il ne faut pas tester pour tester". En effet, à quoi bon tester si, ensuite, on ne peut pas isoler les cas positifs ? Serge Grouard n'a pas souhaité polémiquer : "c’est grâce au partenariat avec l’assurance maladie qu’on peut localiser les cas contacts, et la question de l’isolement se pose, mais la décision ne m’appartient pas. Nous [la Ville d'Orléans], nous aidons pour que les dispositifs soient d’aplomb. Après, ce sont aux autorités sanitaires et au gouvernement de décider pour l’isolement, mais nous répondrons présents".
Serge Grouard explique qu'en plus de ces tentes militaires installés devant la médiathèque d'Orléans, il met à disposition six salles municipales pour les pharmaciens qui souhaitent disposer d'espace pour pratiquer des tests : "la gestion de crise c’est l’adaptation en fonction de l’évolution de la situation, c’est ce que nous somme prêt à faire. On pourra continuer à monter en puissance avec les salles municipales".
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