Centre-Val de Loire : jusque 7.000 tests salivaires possibles la première semaine dans les écoles
Les élèves d'une quinzaine d'écoles, collèges et lycées de la région Centre-Val de Loire peuvent bénéficier de tests salivaires cette semaines.
Les enfants retrouvent le chemin de la classe ce lundi matin ! Les cours reprennent dans l'académie d'Orléans-Tours et avec la reprise, c'est aussi, enfin, le début de la campagne de dépistages salivaires dans les établissements scolaires. Une dizaines d'écoles, collèges et lycées sont concernés dans l'académie : un choix qui doit être représentatif des différentes typologies d'établissements.
"Ce qui va commencer ce lundi, c'est l'information des parents, le recueil de leurs autorisations et puis aussi de leurs documents de types carte vitale, ou photocopie de carte vitale, car nous en avons besoin pour lancer la campagne de dépistage pour les enfants", indique auprès de France Bleu Orléans la rectrice de l'académie, Katia Béguin. "C'est cela qui va commencer ce lundi. Nous avons besoin de ces autorisations, de ces documents qui permettront, et à eux seuls, de connaître les résultats du tests. Ensuite cela doit être envoyé aux laboratoires qui vont analyser les prélèvements. Raisonnablement les prélèvements pourront débuter jeudi matin."
Jusqu'à 7.000 tests la première semaine, jusqu'à 12.000 la semaine suivante
"Nous avons la possibilité de procéder dans la semaine de rentrée à un peu plus de 7.000 tests. Nous avons 7.000 tests déjà disponibles, et la semaine suivante, nous en auront plus de 12.000", poursuit la rectrice, qui évoque une montée en charge progressive.
Ces tests seront réalisés par des associations, qui viendront épauler les infirmières scolaires. Ces dernières déplorent un manque d'information, alors que la campagne s'apprête à débuter. "Pour l'instant on a aucune information à ce sujet, on ne sait pas du tout ce qu'il va se passer dans les établissements qui seront retenus", estime Marion Guénot, la secrétaire académique du SNICS FSU, le principal syndicat des infirmières scolaires. "Ce qui est gênant, c'est qu'il y a des effets d'annonces, et après on réfléchit à comment on fait. Nous, dans les établissements, nous ne sommes au courant de rien. A aucun moment en tous cas, en tant que représentante syndicale, je n'ai été sollicitée par l'académie sur la faisabilité et l'organisation de tout cela."