Coronavirus : confinement allégé mais surveillance maintenue dans les Ehpad d'Uzès
Pas de repas de Noël avec les familles dans les Ehpad d'Uzès. Malgré le confinement allégé, la vigilance reste de mise. Les résidants qui iront en famille seront systématiquement testés à leur retour. Des tests antigéniques plus rapides mais qui commencent à manquer.
Confinement allégé, J+3. Beaucoup de monde dans les magasins de Nîmes, Alès et Uzès ce week-end pour les achats de Noël. Un air de liberté après un mois de confinement imposé par une seconde vague de Covid-19 imposante. On redoute la troisième et on prend toutes ses précautions, y compris dans le Duché où les Ehpad (neuf en tout), n'avaient que peu "souffert" de la première vague, avec zéro cas détecté.
Pour la deuxième vague, deux clusters ont été enregistrés à Moussac et aux Terrasses de Gisfort à Uzès, une quarantaine de cas positif et deux décès. Pour autant dans les semaines qui viennent, concernant les résidants (80 ans de moyenne d'âge), les précautions restent de mise.
Les précautions restent de mise
Éviter tout nouveau cluster reste la priorité en respectant les barrières sanitaires. Pour Noël à l'Escalette et dans les autres Ehpad du Duché, un repas sans les familles, la décision vient de tomber.
Et ceux qui iront dans les familles seront testés systématiquement au retour. Des tests antigéniques, très efficaces, mais qui risquent de manquer.
Reportage aux jardins de l'Escalette à Uzès.
Oubliée la deuxième vague ? Avec les fêtes de fin d'année, la liberté retrouvée ne rimera-t-elle pas avec le même relâchement estival qui a eu les conséquences que l'on sait ? Après la deuxième, la troisième vague ? À l’hôpital d'Uzès où l'on a monté une unité Covid, (ce qui n'avait pas été le cas au printemps dernier), on n'est pas sans inquiétude.
Olivier Chaix, président de la CME de l'hopital d'Uzès.
Des personnels soignants toujours aussi mobilisés
Leur mobilisation avait fait toutes la une au printemps dernier, poussant même les habitants à les applaudir longuement chaque soir. La deuxième vague les a moins mis en lumière, au profit des commerces fermés qui ont occupé toute l'attention. Pourtant, le choc de la deuxième vague a été rude, voire davantage, pour les soignants.
Céline Della Schiava, infirmière à l'hopital d'Uzès.
À l’hôpital d'Uzès, l'unité Covid pourrait être désarmée dans une quinzaine de jours. Seulement 12 des 17 lits sont encore occupés (lits pour les malades en phase de récupération).