Confinement d'un hôtel à Beaune : l'ARS attend les résultats en fin de journée
Après le décès d'un client originaire de Hong-Kong survenu à l'hôtel Ibis de Beaune Centre mercredi 26 février, des mesures de confinement ont été prises par l'ARS Bourgogne-Franche-Comté. L'Agence régionale de santé organisait ce midi sur place une conférence de presse.
L'Agence régionale de Santé Bourgogne-Franche-Comté (ARS) a confirmé mercredi 26 février le confinement partiel mis en place à l'hôtel Ibis Centre de Beaune (Côte-d'Or), après le décès au petit matin d'un touriste de Hong-Kong. Cet homme voyageait avec un groupe d'une trentaine de touristes hong-kongais, arrivé en Europe par Amsterdam le 22 février. Le bus de voyageurs était arrivé à l'hôtel mardi soir. Ce touriste a fait un malaise "sans signe précurseur", a expliqué le directeur de la santé publique à l'ARS Bourgogne-Franche-Comté, Alain Morin. L'hôtel a alors appelé le 15, qui a dépêché une équipe sur place. Malgré leurs efforts, ils n'ont pas réussi à ranimer cet homme, qui est décédé aux alentours de 5h15.
A ce stade, on n'a pas d'inquiétude particulière
Face à ce décès, "dans la mesure où on était avec un groupe de touristes hong-kongais, donc venant d'une zone à risque", l'ARS a tout de suite décidé de mettre en place "des mesures supplémentaires", souligne Alain Morin, les autorités "ne connaissant pas les antécédents du patient". Ainsi, des prélèvements ont été réalisés sur le corps du patient décédé, "même si a priori il n'avait pas de signe évocateurs particuliers". En effet, il ne toussait pas et n'avait pas de fièvre mardi soir. Ces résultats doivent être connus dans l'après-midi.
De plus, les 33 touristes hong-kongais restant, quatre employés de l'hôtel et les deux premiers ambulanciers ont été confinés. "Connaissant la sensibilité sur le sujet, plutôt que de laisser repartir ce matin en bus des touristes de Hong-Kong, on a préféré les maintenir ici", explique Alain Morain, évoquant "des procédures qui vont au-delà des procédures demandées par le niveau national". Pour autant, le directeur de la santé publique à l'ARS était confiant : "A ce stade, on n'a pas d'inquiétude particulière." Et d'assurer que les services publics sont prudents : "S'il y avait la moindre inquiétude, on se mettrait bien sûr en rapport avec le centre 15 pour évaluer la possibilité de les prendre en charge d'un point de vue médical mais on n'en est pas du tout là."