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Coronavirus : 35 Français tirés au sort dès lundi pour se prononcer sur la stratégie vaccinale
Quelque 35 Français vont être tirés au sort ce lundi 4 janvier pour former un "collectif de citoyen", chargé de se prononcer sur la stratégie vaccinale en France. La campagne de vaccination contre le Covid-19 fait l'objet de critiques, notamment sur sa lenteur.

Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) annonce ce dimanche 3 janvier au Journal du Dimanche et à franceinfo que le tirage au sort des 35 membres du futur "collectif de citoyens" chargé de se prononcer sur la stratégie vaccinale française contre le coronavirus débutera ce lundi. Le panel formé respectera des critères d'âge, de genre, de région de résidence, de niveau de diplôme, de catégorie socioprofessionnelle et de type de domicile.
Dans Le Parisien, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a expliqué que ce groupe d'une trentaine de "citoyens tirés au sort, représentant tous les territoires, sera constituée le 10 janvier". Leurs travaux débuteront le 16 janvier. Le porte-parole du gouvernement assure qu'ils "pourront poser toutes les questions, faire toutes les observations et interpeller Olivier Véran ou le professeur Alain Fisher" sur la gestion de l'épidémie de Covid-19 et de la vaccination. Ce collectif citoyen avait été évoqué en premier par Emmanuel Macron le 24 novembre dans une allocution.
On ne juge pas le succès d'une campagne vaccinale de six mois au bout de sept jours - Gabriel Attal
Par ailleurs interrogé sur la lenteur de la campagne de vaccination contre le Covid-19, Gabriel Attal défend l'executif : "On ne juge pas le succès d'une campagne vaccinale de six mois au bout de sept jours". La France "a le même nombre de doses que nos voisins, mais on a choisi un chemin différent. Le choix de protéger d'abord les populations les plus à risque, pour lesquelles il y a davantage de logistique et de précautions à prendre, conduisait à un démarrage forcément progressif. Nous l'assumons mais, comme l'a dit le président de la République, cela ne peut pas justifier des délais inutiles", a-t-il expliqué.
Des évolutions vont pourtant être enclenchées par rapport au plan initial, reconnaît Gabriel Attal : "L'accélération demandée par le président est déjà engagée : nous renforçons les moyens pour faire arriver les vaccins aux Ehpad. Dès ce week-end, nous commençons à vacciner des soignants de plus de 50 ans, ce qui était prévu initialement pour février."