Coronavirus : 400 factrices et facteurs font valoir leur droit de retrait dans les Hauts-de-Seine
400 postières et postiers des bureaux distribution des Hauts-de-Seine exercent, ce mercredi soir, leur droit de retrait suite à l’épidémie de Coronavirus.
Car "le courrier et les colis sont manipulés par de multiples personnes, à commencer par leurs expéditeurs", les facteurs et factrices des Hauts-de-Seine s'inquiètent. Alors que l'épidémie de coronavirus fait de plus en plus de victimes, ils ont décidé d'exercer leur droit de retrait, ce mercredi soir.
"Le virus Covid-19 peut survivre sur différentes surfaces entre plusieurs heures et plusieurs jours", explique ainsi un communiqué de SUD PTT 92. _"_Qui garantit la traçabilité et l’absence de contamination de chacune des lettres manipulées par les factrices et facteurs ?", interroge le syndicat.
Mais c'est aussi le contact avec le public "y compris de manière rapprochée lors de la _remise contre signature des objets_" qui ajoute de l'inquiétude aux professionnels. Pour eux même mais aussi pour le reste de la population qu'ils croisent dans leur journée. "Continuer à faire travailler les factrices et facteurs est tout simplement irresponsable !", estime encore SUD PTT 92.
La Poste cache des cas avérés de coronavirus parmi les postiers ?
De plus, la Poste cacherait des cas de coronavirus d'après le syndicat. Un cas aurait par exemple été diagnostiqué dans le centre de tri de Bois-d'Arcy qui alimente les centres de distribution des Hauts-de-Seine, des Yvelines et de l'Eure-et-Loir. La direction du groupe n'aurait pas non plus équipé ses agents en matériel de protection. "La Poste est allée jusqu’à vider des bouteilles de jus d’orange pour y mettre du gel hydro-alcoolique à Nanterre, elle a fourni des lingettes nettoyantes et non désinfectantes… périmées à Courbevoie !", rapporte enfin les responsables du syndicat.