Coronavirus en Dordogne : une situation inhumaine dans certains Ehpad selon le président du département
Le président du conseil départemental de la Dordogne, Germinal Peiro, propose une nouvelle fois les services du département pour la campagne de vaccination. Dans un courrier adressé ce jeudi à l'ARS, il s'inquiète de la situation très préoccupante dans deux Ehpad du département.
Germinal Peiro , le président du conseil départemental de la Dordogne, estime que dans "deux Ehpad la _situation est inhumaine et irrespectueuse_". Il l'écrit dans un courrier adressé ce jeudi au directeur de l'Agence Régionale de Santé. Germinal Peiro explique que deux établissements "ne sont plus en mesure d'assurer la prise en charge des résidents et des salariés... et d'assurer la prise en charge minimum des résidents ( toilette-repas-change-coucher)". Interrogé ce jeudi après-midi, lors de la visite de la secrétaire d'Etat à la jeunesse, Sarah El Haïry en Dordogne, le président du conseil départemental a confirmé qu'il s'agissait des Ehpad de Montignac et la Roche-Chalais.
Le recours à la réserve sanitaire dans certains Ehpad
Le patron du département estime donc que "le recours à la réserve sanitaire doit être envisagé dans les meilleurs délais", compte tenu de la difficulté à recruter du personnel intérimaire. Il propose de nouveau les services du département auprès de l'ARS "début janvier, j'ai informé la délégation départementale de l'ARS de l'entière mobilisation des moyens dont dispose le département pour contribuer à la campagne de vaccination". Il propose qu'à partir du 28 janvier, ce soit le département qui assure la vaccination auprès de 600 résidents et salariés des résidences autonomie gérées par le département. Le département propose également de mettre à disposition des locaux comme les centres médicaux socio et les gymnases ainsi que les médecins et infirmiers du SDIS et du département.
Enfin, Germinal Peiro attire l'attention du patron de l'ARS régionale sur "la nécessité de résoudre divers aspects pratiques qui peinent à avoir réponse, malgré les liens quasi journaliers entre la Direction Départementale de l'ARS et la Direction Générale Adjointe de la Solidarité et la Prévention".