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Coronavirus : la rentrée de tous les dangers à l'Hôpital Nord Franche-Comté de Trévenans

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L'Hôpital Nord Franche-Comté de Trévenans redoute une nouvelle progression de l'épidémie de coronavirus à la rentrée. L'établissement a procédé à une revue des troupes et des équipements pour être prêt à affronter une éventuelle seconde vague.

A l'Hôpital Nord Franche-Comté de Trévenans, on redoute une seconde vague aussi haute que la première si les gestes barrière ne sont pas respectés à la rentrée A l'Hôpital Nord Franche-Comté de Trévenans, on redoute une seconde vague aussi haute que la première si les gestes barrière ne sont pas respectés à la rentrée
A l'Hôpital Nord Franche-Comté de Trévenans, on redoute une seconde vague aussi haute que la première si les gestes barrière ne sont pas respectés à la rentrée © Maxppp - Lionel Vadam

Les vacances se terminent, la rentrée scolaire se profile ce mardi mais le coronavirus est toujours là. La multiplication des cas inquiètent les autorités. A l'Hôpital Nord Franche-Comté de Trévenans, une nouvelle progression de l'épidémie est redoutée nous explique le docteur Vincent Gendrin, chef du service des maladies infectieuses.

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Etat des lieux et revue des troupes

L'hôpital de Trévenans s'est préparé d'une façon minutieuse à cette rentrée. L'établissement a procédé à une revue des troupes et des équipements pour être prêt à affronter une seconde vague de malades. Ses responsables espèrent que ça n'arrivera pas mais tout a été anticipé grâce à une sorte d'inventaire." On a fait l'état des lieux de ce qu'on appelle les équipements de protection individuelles, sur-blouses, masques, gants, visières et autres,... On a fait le point sur la réanimation, les médicaments nécessaires au traitement du covid. On a fait aussi la revue des troupes car il faut des hommes et des femmes pour s'occuper des patients.  On sait qu'en période de covid, il peut y avoir des soignants touchés par le virus et en arrêt de travail. Sur ce point, il y a notamment un système national de gestion des ressources humaines et des renforts qui s'est mis en place" explique le chef du service des maladies infectieuses. 

Le service des maladies infectieuses en première ligne

Un service qui sera en première ligne lors d'une éventuelle remontée de l'épidémie. " Il faudra être capable rapidement d'augmenter les capacités en lits si nécessaire. Pour l'instant, on a cinq lits d'hospitalisation dans le service des maladies infectieuses. On a prévu d'en ouvrir 16 puis 32 puis 64 en fonction de l'évolution de la situation", détaille le docteur Gendrin.

Si tout le monde se fait la bise devant les écoles, on va avoir de gros problèmes !

Pour éviter un nouvel afflux de malades à l'hôpital, il faut que chacun devienne responsable. Aucun risque ne doit être pris pour protéger sa santé et celle des autres. Cette rentrée est quand même redoutée au sein du service des maladies infectieuses de l'HNFC. " On est préparé par nos autorités de tutelle et par les scientifiques à une augmentation de l'épidémie au moment de la rentrée. Elle a repris de façon progressive pendant l'été avec le brassage de la population. Et maintenant, tout va dépendre du respect des mesures barrière à la rentrée. Si tout le monde se fait la bise et des embrassades devant les écoles au moment d'amener les enfants, on va avoir de gros problèmes ! Les projections sont claires : si on a zéro respect des gestes barrière, on aura droit à une deuxième vague aussi haute que la première et qui sera plus durable car on va essayer de ne pas refaire un reconfinement général de la France pour des raisons économiques", rappelle le docteur Vincent Gendrin.    

Un malade hospitalisé sur quatre n'avait pas survécu

Le début d'année a été terrible au sein de l'Hôpital Nord Franche-Comté de Tr2venans. Lors de la première vague de l'épidémie, 800 personnes atteints par le Covid 19 avaient été hospitalisés. Prés de 200 de ces malades n'avaient malheureusement pas survécu dont une grande majorité de personnes âgées.  

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