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VIDEO - Coronavirus : le CHU de Nîmes est prêt à toute urgence

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Pour l'instant, et depuis l'apparition du coronavirus, le SAMU de Nîmes ne reçoit qu'une quinzaine d'appels par jours, de patients qui pensent avoir les symptômes du virus.De toute façon, sur place, tous les services se tiennent prêts à agir en cas de besoin.

Salle de régulation médicale au SAMU 30 à Nîmes Salle de régulation médicale au SAMU 30 à Nîmes
Salle de régulation médicale au SAMU 30 à Nîmes © Radio France - Tony Selliez

Depuis le 24 janvier, 6 cas de patients contaminés par le nouveau coronavirus ont été confirmés en France. Ils sont tous hospitalisés, 1 à Bordeaux et 5 à Paris, dont 2 en réanimation. Un groupe de 200 Français rapatriés de Chine est arrivé ce vendredi à la base militaire d'Istres (Bouches-du-Rhône). Pendant ce temps, à Nîmes, les équipes du CHU se tiennent prêts, au cas où. Et sur le papier, le dispositif est très rassurant, fort de la gestion d'autres cas d'épidémies ces dernières années.

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Une zone NRBC pour les urgences

Pour l'instant le message est clair : pas de panique. Et surtout : ne venez pas pour rien encombrer le service des urgences.  Un seul réflexe à avoir : appeler le 15, en cas de symptôme grippal, mais à moins d'avoir voyagé en Chine dans les 15 derniers jours, aucune raison d'imaginer avoir attrapé le Coronavirus.

"On a quelques appels supplémentaires, une quinzaine par jour. Des gens qui veulent être rassurés. Donc on les rassure. Mais il faut quand même qu'ils essaient de ne pas appeler pour rien. Pour ne pas saturer notre centre de régulation."Olivier Onde, directeur médical du SAMU

Le CHU de Nîmes dispose d'une zone NRBC, qui est mise en pression négative. "La pression dans cette zone est inférieure à la pression atmosphérique, explique Olivier Onde, directeur médical du SAMU de Nîmes. Cela signifie que l'air ne peut pas sortir de la zone, il ne peut être qu'aspiré. Si on ouvre une fenêtre ou une porte, il n'y a pas de flux d'air de l'intérieur de la zone NRBC vers l'extérieur. Donc il n'y a pas de risque de contamination".

Tout est prêt. Au moins 3 lits en pression négative, mais un service complet peut être équipé. Et l'hôpital a, s'il le faut, toute une série de procédures pour recevoir vraiment beaucoup de patients si nécessaire. "On est capable d'accueillir indéfiniment un nombre de personnes. On a des procédures dégradées. On peut accueillir les premiers cas relativement facilement. Et si ça prend de l'ampleur, on peut utiliser un service, un bâtiment, la moitié de l'hôpital s'il le faut", confie Catherine Lechiche, médecin spécialisée en maladies infectieuses au CHU de Nîmes. Elle précise par ailleurs "Avant cette pathologie, il y a eu la pandémie grippale, le SRAS, qui font que tout cela est bien décrit et prêt à l'hôpital de Nîmes".

Catherine Lechiche, médecin spécialiste des maladies infectieuses au CHU de Nîmes © Radio France - Tony Selliez

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