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Coronavirus : le CHU de Nîmes transfère dix patients Covid vers Toulouse et en Bretagne

Plusieurs malades du Covid-19 du CHU de Nîmes ont été transférés ce mardi en partie vers Toulouse, et pour l'autre vers la Bretagne.

Aéroport de Garons : en avril dernier, des malades du covid-19 de l'Est de la France transférés vers les hôpitaux du Gard Aéroport de Garons : en avril dernier, des malades du covid-19 de l'Est de la France transférés vers les hôpitaux du Gard
Aéroport de Garons : en avril dernier, des malades du covid-19 de l'Est de la France transférés vers les hôpitaux du Gard © Maxppp - Richard de Hullessen / PHOTOPQR/LE MIDI LIBRE/MAXPPP

Plusieurs patients contaminés par le coronavirus et hospitalisés à Nîmes ont été transférés ce mardi depuis la base de Garons. Il s'agit de transferts devenus nécessaires pour soulager le service de réanimation de Carémeau désormais clairement sous tension. Ils interviennent au lendemain de l'annonce de la fin de toutes les visites sur l'ensemble des sites du CHU de Nîmes , dont la gérontologie de Serre Cavalier et le sanatorium du Grau-du-Roi.

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Au printemps dernier, une quarantaine de malades du Grand-Est avaient été pris en charge par les établissements de l'Occitanie dont quatre à Nîmes. "A la différence de la première vague, selon Pierre Ricordeau, le directeur de l'ARS Occitanie, ces évacuations sont plus précoces et en petit nombre, afin de gérer la montée en puissance des capacités du système hospitalier." 

L’Occitanie est passée en 1 mois de 200 à 600 hospitalisations par semaine

"C'est d'abord un choix médical, avec des personnes qui peuvent être transportées sans risque. Elles sont dans un état suffisamment stabilisé. Et tout se fait en total accord avec les familles". Ce sont cette fois dix malades hospitalisés au CHU de Nîmes qui sont acheminés vers la région Bretagne (4), "une des régions parmi les moins touchées" selon l'ARS, et à Toulouse (6). "Là, on est plutôt sur la stratégie de faire des évacuations anticipées, de ne pas attendre que le système soit complètement saturé, explique Pierre Ricordeau, le directeur de l'ARS Occitanie. On voudrait pouvoir gérer la montée en charge du système hospitalier de manière plus sereine que si nous devions attendre l'extrême limite pour faire des évacuations sanitaires".

Une capacité déjà étendue à 551 places en réanimation dont 90% sont occupées

L'ARS, l'Agence Régionale de santé, souhaite agir avant l'engorgement total des services de santé. Il y a un mois, on dénombrait 6.000 cas/semaine. Désormais, l"ARS comptabilise 16.000 cas par semaine.

550 lits sont armés, on peut espérer atteindre les 800 à 900. Si le rythme actuel de contamination à la Covid n'est pas cassé, les projections sur le nombre de malades accueillis en soins critiques pourraient dépasser les 500 à la mi-novembre.

Incidence sur la classe d'âge 60/70 : 286 cas pour 100 000 habitants

Le seuil d'alerte est fixé à 50 cas pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours. Sur les 60 à 70 ans, le seuil est donc cinq à six fois supérieur. "Même si ce sont toujours les plus jeunes les plus touchés par le coronavirus, nous avons eu un rattrapage dans les dernières semaines de la contamination dans les classes d'âge plus âgées. Et évidemment, cette diffusion de la population des plus jeunes vers l'ensemble de la population a un impact sanitaire extrêmement grave"

En Occitanie, un tiers des patients en réanimation sont des patients covid. "Nous allons connaître une poursuite de la croissance des patients en réanimation, anticipe Pierre Ricordeau. Nous attendons 500 patients en soins critique à la mi-novembre. Donc il y a un enjeu très fort à casser, à réduire, l'échelle de contamination actuelle."

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