- Accueil
- Grand Est
- Moselle
- Infos
- Santé - Sciences
- Coronavirus : le personnel des Ehpad de la région Grand Est testé à son retour de vacances
Coronavirus : le personnel des Ehpad de la région Grand Est testé à son retour de vacances
Au total, 45.000 tests antigéniques vont être déployés dans les Ehpad de la Région Grand Est. Ils doivent permettre de tester le personnel, à la reprise après les vacances de la Toussaint.

Les personnes âgées sont particulièrement fragiles face au coronavirus. Dans le Grand Est, l'Agence régionale de santé est en train de faire livrer 45.000 lots de tests antigéniques dans les 620 Ehpad de la région. Ces tests issus des stocks d'Etat doivent permettre de mettre en place un dépistage systématique des personnels, au retour des vacances de la Toussaint.
Tester tous les personnels au contact des personnes âgées
"Au-delà des mesures de gestion sanitaire mises en place dans les EHPAD, explique l'ARS, l’enjeu de tester tous les professionnels exerçant au contact des personnes âgées, avant leur reprise de fonction, est de renforcer la protection des résidents fragiles face au virus et de freiner la propagation de l’épidémie au sein de ces établissements".
Des tests antigéniques, avec résultats rapides
Le personnel sera testé à l'aide de tests antigéniques, qui proposent des résultats bien plus rapides que les tests PCR (entre 15 à 20 minutes). L'ARS précise qu'ils présentent "une très bonne fiabilité" et seront réalisés sur place. Les professionnels de santé qui travaillent dans les établissements seront mobilisés, avec le renfort des équipes mobiles de prélèvements de tests.
La campagne de tests qui sera élargie à d'autres établissements
Cette opération au retour des vacances de la Toussaint est la première d'une longue série. "Au-delà de cette opération, détaille l'ARS, l’utilisation des tests antigéniques sera renouvelée dans les EHPAD au fur et à mesure de la livraison de nouveaux tests et progressivement ouverte à d’autres catégories d’établissements : d’autres établissements médico-sociaux, certains établissements sociaux ou encore les établissements pénitentiaires".
Ce dispositif vient compléter le dépistage par tests antigéniques à l'université, qui a permis de détecter 80 cas positifs sur les 3.112 tests effectués.