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Coronavirus : une vaccination lente mais progressive dans la Vienne

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Jeudi 28 janvier, la préfète de la Vienne, Chantal Castelnot, a tenu un point hebdomadaire sur l'évolution de la crise sanitaire dans le département. Elle est également revenue sur la campagne de vaccination, débutée le 6 janvier et qui devrait s'accélérer dès la mi-février.

Dans le département de la Vienne, plus de 13 000 personnes ont été vaccinées depuis le 6 janvier. (Illustration) Dans le département de la Vienne, plus de 13 000 personnes ont été vaccinées depuis le 6 janvier. (Illustration)
Dans le département de la Vienne, plus de 13 000 personnes ont été vaccinées depuis le 6 janvier. (Illustration) © Radio France - Valérie Mosnier

Quelques heures après la conférence de presse d'Olivier Veyran, le ministre de la Santé, sur l'évolution de l'épidémie en France, c'était au tour de Chantal Castelnot, préfète de la Vienne, de faire le point sur la situation dans le département. Comme partout en France, les indicateurs passent au rouge : le taux de positivité, le nombre de tests positifs sur une semaine, a été multiplié par six par rapport à la fin décembre. Il passe de 1,3% de tests positifs à plus de 6,1% au 28 janvier. Le nombre de personnes en réanimation augmente également, avec 12 personnes en réanimation dans les hôpitaux de la Vienne.

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Une vaccination lente mais préparée

"Nous faisons face à un véritable bond de l'épidémie, déplore la préfète. Nous avons également détecté des traces du variant anglais dans les derniers cas positifs." Chantal Castelnot a également comptabilisé 26 clusters dans le département, donc quatre Ehpad et un groupe scolaire, à Biard. "Des cas positifs ont été relevés dans un Ehpad où les résidents étaient déjà vaccinés", souligne la préfète. Au total, c'est plus de 4 000 résidents d'établissements spécialisés qui ont été vaccinés depuis le 6 janvier pour un total de 13 000 vaccinations dans le département. "Pourtant, nous sommes en stand-by. Nous sommes prêts à monter en puissance", explique Dolorès Trueba De La Pinta, directrice de la délégation départementale de la Vienne de l’ARS. 

Mi-février, nous devrions recevoir plus de doses. Nous faisons tout pour être prêts.

Le département se tient donc prêt à vacciner d'avantage, dès que le nombre de doses sera plus important. "Mi-février, nous devrions recevoir plus de doses. Nous faisons tout pour être prêts", s'engage Dolorès Trueba De La Pinta. En plus des huit centres de vaccination existants dans la Vienne, de nouveaux centres pourraient être installés dans certaines maisons de santé des villages. "Nous étudions la possibilité de mettre en place des centres de vaccination éphémères, qui viendraient appuyer les centres fixes, ajoute Chantal Castelnot. Par exemple, le maire de Chauvigny nous a fait une proposition dans de sens." 

Egalement, la préfecture compte de nombreuses propositions de médecins ou infirmiers retraités prêts à se rendre disponibles pour vacciner et augmenter les plages de vaccination disponibles, que ce soit pour la deuxième injection, qui débute cette semaine, ou pour de futurs injections. "Ce ne sont pas les idées qui manquent, ce sont les doses !", s'exclame la préfète. 

Pourtant, selon Marie-France Tisseraud-Tartarin, représentante de la Vienne à la commission vaccinale et invitée de France Bleu Poitou ce jeudi matin, le CHU de Poitiers a fourni 800 doses du vaccin Pfizer au département des Deux-Sèvres. Une polémique inutile pour la représentante de l'ARS qui a clarifié la situation : "Donner c'est un grand mot. Le CHU les a avancé puisqu'il y a eu un problème de livraison. On a eu une restitution, pas exactement par les Deux-Sèvres mais par un autre département, déjà de 500 doses.  On participe à l'effort de rareté, c'est normal."

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