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COVID-19 : la situation est "préoccupante" en Normandie selon l'Agence régionale de santé

Le directeur de l'Agence régionale de santé tenait ce jeudi soir une conférence de presse commune avec le préfet de Région et la rectrice d'Académie. Il s'est dit préoccupé face à la circulation du virus, qui s'accélère en Normandie.

Thomas Deroche, le directeur général de l'agence régionale de santé de Normandie. Thomas Deroche, le directeur général de l'agence régionale de santé de Normandie.
Thomas Deroche, le directeur général de l'agence régionale de santé de Normandie. © Radio France - Anne Bertrand

A quelques jours de la rentrée, dans les écoles et les entreprises, le directeur de l'Agence régionale de santé (ARS) de Normandie a fait un point sur la circulation du COVID-19 en Normandie. "Elle est en très forte accélération", a annoncé Thomas Deroche. "Le virus a atteint une incidence de moitié supérieure à celle de la semaine dernière." Avec 14 cas pour 100.000 habitants, la Normandie est encore loin de la moyenne nationale (40 cas pour 100.000 habitants) mais la dynamique est rapide. Preuve de cette propagation, une personne infectée en contamine aujourd'hui 1,41.  

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Plus de cas positifs notamment chez les jeunes

Certes, le nombre de tests est en hausse : le dernier décompte fait état de 850 sur 7 jours pour 100.000 habitants. Mais la positivité augmente aussi. Et notamment chez les jeunes : le taux d'incidence s'élève à 40,65 pour les 20-30 ans. Le directeur de l'ARS a expliqué en quoi c'était préoccupant : "Aujourd'hui, cela a peu d'impact sur le système de santé. On n'a pas pour le moment d'augmentation d'hospitalisations, d'entrées en réanimation mais il se crée un réservoir de contaminations, qui est très risqué pour l'ensemble du corps social"

Thomas Deroche a redit la nécessité de freiner le virus avec les gestes barrières, autrement appelés "les 3 M": le Masque, le Mètre de distance et le lavage des Mains. Une campagne de prévention va aussi se mettre en place à destination des jeunes : "On va être de plus en plus présents sur les réseaux sociaux et dans les lieux de sorties." 

Difficile suivi des personnes en contact avec un cas positif

Autre motif d'inquiétude pour l'Agence régionale de santé : la difficulté à rechercher les personnes en contact avec un cas positif : "On a du mal à joindre les personnes en ce moment , on a aussi du mal à faire respecter l'isolement, qui n'est pas toujours compris." Et le directeur de l'ARS de rappeler: "L'isolement, ce n'est pas une punition, c'est un acte de protection de soi-même, de ses proches et de la société dans son ensemble."

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