Coronavirus : les variants "ont tendance à régresser" en France, selon Jean Castex
Lors d'un déplacement à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle ce dimanche, le Premier ministre Jean Castex a affirmé que "les variants (sud-africain et brésilien) sont très peu nombreux et ont tendance à régresser", soulignant qu'il était "impératif de tenir cette ligne".
Le chef du gouvernement est allé dimanche matin à l’aéroport de Paris-CDG à Roissy pour constater la mise en œuvre du nouveau protocole pour les voyageurs en provenance de cinq pays à risque : Brésil, Inde, Afrique du Sud, Argentine et Chili. "Toutes les précautions sont prises, a assuré le Premier ministre. Nous avons engagé la bataille contre ces variants, qui sont une menace face à laquelle nous devons nous protéger". Et Jean Castex de marteler : "En parallèle, avec la vaccination, c'est là que se situe le chemin vers la sortie de cette crise sanitaire."
"Les variants sont très peu nombreux et ont tendance à régresser."
Depuis samedi, les passagers en provenance des pays à risque sont astreints à un test antigénique lors de leur arrivée sur le sol français. Ils doivent également se mettre à l'isolement pendant dix jours. "Je suis allé m'assurer moi-même de l'effectivité de ces mesures", a expliqué le Premier ministre, en suivant le parcours réservé à ces passagers.
Après un premier contrôle d'identité et du test PCR réalisé avant le vol, les voyageurs en provenance des zones à risque font tous l'objet d'un arrêté préfectoral de mise en quarantaine "ensuite diffusé dans toutes les préfectures de France pour que les contrôles de son effectivité soient assurés", a précisé Jean Castex.
Le chef du gouvernement a par ailleurs souligné que "les passagers sont pour l'essentiel des Françaises, des Français ou des résidents de l'Union européenne : nous devons aussi nous occuper de nos propres concitoyens dans des conditions de sécurité totalement garanties".