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Coronavirus : "On ne se laissera plus surprendre" rassure le président de la fédération hospitalière de France
Alors que la rentrée inquiète élus et médecins, surtout en Île-de-France, zone rouge de circulation, le maire de Fontainebleau et président de la fédération hospitalière de France se veut rassurant. "On n’est pas revenu à une situation si tendue qu’au printemps", dit Frédéric Valletoux.

"La situation n’a pas tellement changé depuis le début de l’été", tente de rassurer Frédéric Valletoux, maire de Fontainebleau en Seine-et-Marne et président de la fédération hospitalière de France sur France Bleu Paris ce lundi matin de rentrée. Des milliers de Franciliens sont de retour au travail, dans les transports mais Frédéric Valletoux n’est pas inquiet. "Les indicateurs repartent à la hausse, donc la vigilance est accrue mais elle n’était pas non plus tombée ces dernières semaines. Les indicateurs hospitaliers restent peu élevés donc pour l’instant on n’est pas revenu à une situation si tendue qu’au printemps", modère-t-il. Ces dernières 24h, plus de 5.400 nouveaux cas de coronavirus ont été détectés mais le nombre d'hospitalisations et de patients en réanimation reste stable par rapport à samedi.
"Je vois cette réalité monter oui, c’est pour ça que je parle de vigilance d’extrême vigilance. Nous sommes à un moment crucial pour l’épidémie. Avec la rentrée, le retour de tous dans une vie quotidienne qui l’amène à côtoyer du monde, à fréquenter les transports", reconnait le président de la fédération hospitalière de France, plus inquiet pour les prochains mois que les prochains jours. "Il y a aussi l’arrivée de l’automne et l’hiver et donc potentiellement l’arrivée d’autres épidémies qui pourraient se mêler à l’épidémie de covid. C’est aussi un point de vigilance très fort pour les hospitaliers. On pensait tous avant l’été, qu’on en aurait fini ou qu’on en serait à des niveaux tellement bas qu’on n’en parlerait plus."
Les stocks refaits mais des postes toujours vacants dans les hôpitaux
En clair, "ça veut dire qu’on se tient prêt", assure le maire de Fontainebleau. "On a déjà les acquis des mois de février, mars, avril. On ne se laissera plus surprendre comme on a pu se laisser surprendre dans la prise en charge, la mise en tension des hôpitaux. Aujourd’hui ils ont anticipé leurs organisations. En terme d’équipement, les stocks ont été refaits mais c’est vrai que sans doute, le point de vigilance le plus important c’est la question des effectifs." Le personnel soignant, en effet, avait droit à de nombreux congés après avoir enchaîné les heures supplémentaires pendant la crise. "On ne recrée pas pléthore d’effectifs en quelques semaines. L’hôpital est en tension budgétaire et en tension d’effectifs. On sait qu’il y a 25 à 30% des postes qui ne sont pas pourvus à l’hôpital selon les spécialités et c’est évident qu’on n’a pas inversé cette réalité-là pendant l’été. On n’a pas pu massivement embaucher. Et les annonces faites au cours de l’été par le gouvernement sur la question des effectifs ne montreront leur plein effet que dans quelques mois voire quelques années", prévient encore Frédéric Valletoux.
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