Coronavirus : ruée vers les tests avant Noël, "un pic" attendu dans les prochaines heures
Interrogé sur franceinfo ce mercredi, le président de l'Union syndicale des pharmaciens d'officine s'attend à un "pic des tests" ce mercredi et jeudi matin, avant Noël. Ces quatre dernières semaines, un million de Français sont venus se faire dépister en pharmacie selon Gilles Bonnefont.
Plus d'un million de Français sont venus faire un test antigénique au Covid-19 en pharmacie ces quatre dernières semaines, selon le président de l'Union syndicale des pharmaciens d'officine. Et cela va s'accentuer dans les prochaines heures, à l'approche de Noël. "On s'attend à un pic de tests aujourd'hui (mercredi) et demain (jeudi) matin", a déclaré ce mercredi sur franceinfo Gilles Bonnefont.
"On va faire le maximum"
"Les pharmaciens vont proposer sur rendez-vous la possibilité de se faire dépister juste avant les fêtes. Pour ceux qui arrivent la veille du Réveillon, ils pourront encore se faire dépister jeudi matin, et peut-être un petit peu jeudi après-midi", a expliqué le représentant des pharmaciens sur franceinfo. Il promet que les professionnels vont "faire le maximum", ajoutant que "ceux qui présentent des symptômes sont prioritaires" pour "casser la chaîne de contamination".
Si vous voulez vous faire tester, il est possible de le faire aussi chez des infirmiers, des kinés, des sages-femmes ou encore, évidemment, dans les laboratoires.
Gilles Bonnefont rappelle que "les tests antigéniques ont été autorisés par la Haute autorité de Santé qui reconnaît leur fiabilité, et leur qualité va être renforcée. Aujourd'hui, c'est plus de 80% sensibilité et 99,5% de spécificité, dont on détecte le bon virus avec un taux de fiabilité de 80%".
Faire le test "pour les bonnes raisons"
Mais le ministre de la Santé, Olivier Véran, a rappelé que les tests Covid-19 avant Noël ne sont pas un "totem d'immunité". "Avoir un test qui est négatif, quand on est asymptomatique, ne signifie pas qu'on n'est pas porteur du virus" a-t-il souligné le 10 décembre dernier.
Pour Lionel Barrand, président du Syndicat des jeunes biologistes médicaux, "il faut faire le test pour les bonnes raisons". Interrogé mardi par franceinfo, il explique avoir constaté une explosion de la demande "surtout depuis lundi". Il y a eu "une ruée vers les tests", une situation "extrêmement lourde pour nos machines et nos personnels".
Le biologiste veut lui aussi "tordre le cou à une idée" qui laisserait croire "qu'avec un test négatif, on est sûr. Non, avec un test négatif, on n'est pas sûr de ne pas être contaminés par le coronavirus, parce que le test est négatif les premiers jours de contamination".