Des centres de vaccination décalent les rendez-vous, voire ferment leurs portes provisoirement en Vaucluse
C'est le système D, comme Doses. Une partie des 14 centres du Vaucluse décale les rendez-vous quand ce n'est pas un coup d'arrêt comme à La Tour-d'Aigues où le centre est fermé jusqu’au mardi 2 février.
Ce mercredi 27 janvier, les 14 centres de vaccination vauclusiens jonglent avec les plannings et réduisent la voilure. Pour certains, c'est une fermeture provisoire comme à La Tour-d'Aigues qui ne rouvrira que mardi 2 février. Il annonce aussi ne pas pouvoir accueillir de nouvelles réservations avant fin février, afin de privilégier le rappel à destination du millier de personnes déjà vaccinées. Pour les deux autres centres du Sud Luberon, Pertuis et Lauris, pas de fermeture temporaire mais des créneaux restreints sur les ouvertures avec des reports de rendez-vous jusqu'à début mars.
Pas assez de doses pour faire face à la demande
Partout les professionnels de santé saluent les efforts de la délégation départementale de l'Agence régionale de santé pour palier à des arrivages de vaccins limités. La stratégie est désormais d'étaler les vaccinations. À Valréas, à la demande de l'ARS, les prises de rendez- vous ne sont plus possibles avant le 15 février et le centre ferme désormais le samedi.
À Sorgues, on ne sait plus comment faire avec la centaine de doses hebdomadaires. On est étonné de recevoir un grand nombre d'appels provenant d'autres départements. Du coup, la prise de rendez-vous a été stoppée sur le site Doctolib.
À Cavaillon, on a privilégié le rappel à destination du millier de personnes déjà vaccinées. Pour les deux autres centres du Sud Luberon, Pertuis et Lauris, pas de fermeture temporaire, mais des créneaux restreints sur les ouvertures avec des reports de rendez-vous jusqu’à début mars.
Une situation identique dans la majorité des départements
Des centres de vaccination qui ferment, des jours d'ouverture qui se réduisent, des listes d'attente qui sont instaurées plutôt que de fixer des rendez-vous précis encore incertains, les situations se multiplient dans tous les centres de l'hexagone. Les commandes de doses initialement planifiées ne suivent pas à l'international.
Sur ce front de la vaccination, Sanofi a annoncé qu'il allait aider Pfizer et BioNTech à produire leur vaccin contre le Covid-19 et conditionnerait plus de 100 millions de doses destinées à l'Union européenne d'ici fin 2021. Mais AstraZeneca ne livrera à la France que 4,6 millions de doses de son vaccin d'ici fin mars, soit moitié moins qu'attendu, selon le ministère de la Santé. Au total, près de 1,2 millions d'injections ont été réalisées en France, seconde dose comprise, depuis le début de la campagne lancée fin décembre.