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Couvre-feu avancé à 18h le 2 janvier : "Mesure qui risque de s'avérer insuffisante" selon le maire de Nancy
En raison de la situation sanitaire, le gouvernement envisage un couvre-feu avancé à 18h dès le 2 janvier dans certains territoires particulièrement touchés par le coronavirus comme le Grand Est. Mathieu Klein, le maire de Nancy estime "la mesure tardive".

Si un nouveau confinement n'est pas d'actualité, le couvre-feu pourrait être avancé à 18 heures au lieu de 20 heures dans les départements et les métropoles les plus touchés par l'épidémie de coronavirus à partir du 2 janvier, dont la région Grand Est, annonce le ministre de la Santé Olivier Véran ce mardi soir 29 décembre, invité dans le journal de France 2. Une mesure qui durera "le temps nécessaire" a précisé le ministre.
"L'heure est à la décision" selon le maire de Nancy
Le maire de Nancy, le socialiste Mathieu Klein estime que "le couvre-feu est une mesure tardive, qui risque de s'avérer insuffisante". Selon l'élu, également président de la métropole du Grand Nancy, si "une concertation" avant la mise en place de cette extension de couvre-feu, "est toujours utile, l'heure est à la décision".
Sans effets rapides (...) la question d'un confinement se posera à nouveau
Mathieu Klein regrette encore le délai de mise en oeuvre de ce couvre-feu. L'élu nancéien déclare "sans effets rapides, chacun doit avoir conscience que la question d'un confinement se posera à nouveau". Depuis plus d'une semaine déjà, le maire de Nancy demande au gouvernement la mise en place de "décisions rapides et fortes", et s'est dit favorable à un confinement au 28 décembre, compte tenu de l'évolution de l'épidémie.
Un hôpital en tension
L'élu rappelle que dans la métropole, le taux d'incidence, dont celui des plus de 65 ans, dépasse largement le taux d'alerte maximale et l’hôpital est en tension. "Depuis le 10 décembre 2020, le nombre d'hospitalisations sur le seul CHRU de Nancy est passé de 110 à 170 aujourd'hui, soit plus de 50 % d’augmentation. La tension est forte également dans les cliniques privées. Les services de réanimation ont dû augmenter leur capacité de 50 %, la moitié des lits étant occupés par des patients atteints de la Covid."
Ce mercredi matin, Mathieu Klein doit rencontrer le préfet de Meurthe-et-Moselle et réunir les maires de la Métropole.