Covid-19 : à Rennes, l'arrêté préfectoral fermant les bars à 23 h confirmé par la justice
Le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) a décidé lundi 21 septembre de rejeter la requête de l'UMIH 35, la chambre syndicale de l'industrie hôtelière d'Ille-et-Vilaine, qui demandait l'annulation de l'arrêté préfectoral du 14 septembre fermant les bars à Rennes à 23 h.
L'arrêté de la préfète d'Ille-et-Vilaine, pris le 14 septembre 2020, fermant les bars et bars de nuit de Rennes tous les soirs à 23 h pour lutter plus activement contre le coronavirus, a été confirmé par la justice. L'UMIH 35, l'Union des métiers de l'industrie hotelière en Ille-et-Vilaine, avait déposé un référé liberté auprès du tribunal administratif. L'audience s'est déroulée lundi 21 septembre en matinée. Le tribunal administratif a rejeté la requête de la chambre syndicale. Selon l'ordonnance du tribunal administratif, "il résulte.. que l’atteinte portée par la mesure contestée à la liberté du commerce et de l’industrie et à la liberté d’entreprendre, pour être grave dès lors qu’elle restreint l’activité des bars concernés, ne revêt ainsi pas un caractère manifestement illégal. Par suite, il y a lieu, sans qu’il soit besoin d’apprécier l’existence d’une situation d’urgence de rejeter les conclusions à fin de suspension de la chambre syndicale de l’industrie hôtelière d’Ille-et-Vilaine".
3000 jeunes un jeudi soir
Le tribunal rappelle aussi le contexte : une opération nocturne de contrôle des débits de boissons dans la nuit du jeudi 10 et du vendredi 11 septembre. On compte 3000 participants dans l'hyper centre où se concentrent de nombreux bars rennais et un pic de fréquentation d'environ un millier de jeunes place des Lices "dont une grande partie sans masques révélant une situation très détériorée".