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Covid-19 : "Au CHU de Bordeaux, on serre les rangs et on serre les dents"

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Au lendemain des annonces gouvernementales, plusieurs soignants du CHU de Bordeaux prennent la parole ce mardi pour témoigner de leur bataille contre le Covid.

"Au CHU de Bordeaux les lits en réanimations sont pleins", constate le professeur Denis Malvy, infectiologue. "Au CHU de Bordeaux les lits en réanimations sont pleins", constate le professeur Denis Malvy, infectiologue.
"Au CHU de Bordeaux les lits en réanimations sont pleins", constate le professeur Denis Malvy, infectiologue. © Maxppp - Stephane Lartigue

Alors que le Premier ministre Jean Castex décrit « une situation sanitaire extrêmement tendue » en France , la Gironde apparaît comme le département le plus touché par le Covid en Nouvelle-Aquitaine. "Tous nos lits de réanimation médicale sont pleins, les deux tiers de ces lits sont occupés par des patients atteints de Covid grave et la majorité de ces malades sont non-vaccinés", résume le professeur Denis Malvy, infectiologue au CHU de Bordeaux

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"Une Lame de fond attendue mi-janvier"

Face à la cinquième vague du Covid, le médecin Denis Malvy a préféré reporter ses vacances d’hiver à "des jours meilleurs" pour prêter main forte aux équipes du CHU de Bordeaux. "Ma place est ici auprès de mes collègues et des familles de malades."

"On prétend que le variant Omicron est moins sévère que le Delta mais nous avons ici des formes graves du Covid dues à Omicron"

"Nous avons des patients Covid en gériatrie, y compris des gens infectés avec le variant Omicron. Nous sommes assez stupéfait de voir que des personnes assez âgées n’ont pas de schéma vaccinal complet ou ne sont parfois même pas du tout vaccinés."

Une infirmière juge les mesures du gouvernement « insuffisantes »

Retour de la jauge pour les rassemblements, télétravail obligatoire trois jours par semaine ou encore réduction du délai pour la dose de rappel… Les dernières mesures prises par l’exécutif pour freiner la cinquième vague ne rassurent guères certains soignants du CHU de Bordeaux. "C’est insuffisant", craint Cécilia, une infirmière. "Les gens ne font plus attention, les mesures barrières ne sont plus respectées, les personnes se sont mélangées pendant leurs vacances et il y a plein de familles où l’on n’a pas fait de test avant de se retrouver", explique la blouse rose qui craint un rebond des contaminations après la rentrée de janvier. 

"J’ai plusieurs collègues de mon service qui ont été contaminés par le variant Omicron"

Trop peu, trop tard pour Quentin. Ce jeune soignant bordelais estime que les restrictions prises sont "un peu justes. On attendait plus de notre côté". Linda, aide-soignante, espérait qu’un "couvre-feu" soit décrété pour "limiter le nombre de personnes faisant la fête" le soir du 31. "Tant que les gens n’auront pas attrapé le Covid, ils ne pourront pas comprendre." 

Virginie elle déclare que "les mesures ne sont pas assez strictes pour les non-vaccinés". La jeune femme se montre pessimiste. "Il y aura toujours ce virus qui sera véhiculé par des personnes non-vaccinées. Même si les personnes vaccinées peuvent le transmettre, on a moins de change de se retrouver dans un état critique en étant vacciné."

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