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Covid-19 : "Au CHU de Nantes, les malades hospitalisés en grande majorité non vaccinés ou âgés"

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La cinquième vague de l'épidémie de Covid-19 commence à se faire sentir au CHU de Nantes, notamment au service pneumologie de l'hôpital Laennec. Avec en grande majorité des malades qui ne sont pas vaccinés ou qui étaient sur le point de recevoir leur dose de rappel.

CHU de Nantes CHU de Nantes
CHU de Nantes © Maxppp - Franck Dubray

La cinquième vague de l'épidémie de Covid-19 est arrivée jusqu'au CHU de Nantes. Avec un nombre de malades hospitalisés en hausse depuis deux semaines, notamment au service pneumologie de l'hôpital Laennec où le Docteur Antoine Moui est chef de clinique. Il était l'invité de France Bleu Loire Océan ce mercredi matin. 

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Des personnes qui ne sont pas vaccinées ou qui l'ont été il y a six mois, notamment des personnes âgées dont les défenses immunitaires ont diminué au fil des semaines.

"Depuis deux semaines, on sent que la pression épidémique remonte doucement", explique Antoine Moui, avec de plus en plus de malades qui arrivent à l'hôpital.  Des malades dont les profils montrent l'efficacité de la vaccination. "Ce sont des personnes qui ne sont pas vaccinées ou qui l'ont été il y a six mois, notamment des personnes âgées dont les défenses immunitaires ont diminué au fil des semaines et pour lesquelles l'efficacité vaccinale est moindre", poursuit le pneumologue.

On ne connaît toujours pas les séquelles à long terme du Covid-19

Ces malades, qui arrivent aux urgences pour des pneumonies dues au Covid-19, ont besoin d'oxygène. "En fonction des ces besoins, ils vont aller dans des services comme la pneumologie, pour ceux qui n'ont besoin que de lunettes à oxygène [ces petites canules glissées dans les narines, ndlr] ou, pour ceux pour qui ça ne suffit pas, on va avoir besoin de proposer de l'oxygène à haut-débit, voir une intubation avec une respiration mécanique, auquel cas le patient sera endormi", poursuit le médecin. 

Mais, en aucun cas, une hospitalisation pour le Covid-19 n'est anodine rappelle Antoine Moui. "Parce qu'actuellement, on ne connait toujours pas les séquelles au long court, même pour les formes jugées non graves"

Les soignants armés pour faire face à la cinquième vague

Et même si, depuis le début de l'épidémie, on a considérablement progressé sur les traitements. "On a maintenant des thérapies à proposer aux malades qui sont hospitalisés en pneumologie, à base de corticoïdes, pour limiter l'inflammation des poumons qui est très importante avec le Covid-19, et qui vont limiter le risque d'être transféré en réanimation et le risque de décès".

Ne pas rajouter le Covid-19 aux autres maladies respiratoires de l'hiver.

Les soignants se sentent donc armés pour faire face à la cinquième vague de l'épidémie. Pour autant, il faut au maximum éviter les hospitalisations rappelle le médecin : "On est habitué à prendre en charge les malades du Covid-19. C'est plus prenant pour tout le monde puisqu'il y a des mesures d'isolement importantes à mettre en place. Ce qui est surtout compliqué, c'est qu'on arrive à l'hiver et, à cette saison, on accueille en pneumologie déjà beaucoup de patients avec des maladies respiratoires. Et, si on rajoute une maladie à prendre en charge alors qu'on a déjà des difficultés pour accueillir tous les malades, c'est là que ça pose des difficultés d'organisation à tout le monde".

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