Covid-19 : beaucoup de vaccinations, peu de doses dans les Pyrénées-Atlantiques
Les Pyrénées-Atlantiques ont débuté la vaccination contre le Covid-19 lundi 4 janvier à Pau. Avec les ouvertures mercredi de deux autres centres à Bayonne et Oloron, un millier de patients ont été vaccinés en 5 jours. A ce rythme, il va vite falloir être réapprovisionnés reconnait le préfet.
Elle n'a débutée que lundi, dans un seul centre, pour les personnes les plus à risques et les soignants de plus de 50 ans, et s'est pourtant répandue à toute vitesse. La vaccination contre le Covid-19 va en s'accélérant dans les Pyrénées-Atlantiques. En seulement cinq jours, dans désormais 3 centres, environ un millier de personnes ont reçu la première injection. Et ce n'est qu'un début. De quoi s'interroger sur les stocks de vaccins.
"Cela double tous les jours"
_"Le nombre de personnes vaccinées depuis lundi double quasiment tous les jours_, se félicite le préfet, Eric Spitz. On est donc un département qui vaccine beaucoup." Et pourtant, en début de semaine, un seul centre, à l'hôpital de Pau, était opérationnel. Mais avec la volonté du gouvernement, pressés de toute part, d'accélérer le rythme, les Pyrénées-Atlantiques, où initialement la vaccination ne devait pas s'étendre avant le 18 janvier, se sont vite mis au diapason. Deux nouveaux centres ont reçus les précieuses doses : Oloron et Bayonne qui a vacciné son premier patient mercredi.
Et le rythme devrait continuer à aller croissant. Dès lundi, deux nouveaux centres de vaccination, couplés aux centres hospitaliers, à Orthez et Saint-Palais vont rejoindre le dispositif. Sans compter les nombreux élus qui se sont portés candidats, notamment au Pays Basque (Biarritz, Anglet, Saint-Jean-de-Luz, Ascain), pour accueillir un centre de vaccination dans un bâtiment municipal.
Etre rapidement réapprovisionné
Le problème c'est que les vaccins manquent. Moins de 5000 doses livrées cette semaine à l'hôpital de Bayonne par exemple. "Pour l'instant on a les vaccins, mais si cela continue de doubler tous les jours, il faudra que l'on soit rapidement réapprovisionnés", reconnait le préfet.
Et si Eric Spitz n'a pas fermé la porte à des centres de vaccination en ville, il tempère : "il faudra que l'on fasse un nombre de centres proportionnel au nombre de vaccins qui vont arriver."