Covid-19 : comment se prépare la campagne de vaccination dans les Pyrénées-Atlantiques ?
À un peu plus d'une semaine des premières vaccinations contre le Covid-19, la logistique de cette campagne s'organise dans les Pyrénées-Atlantiques. Deux instances de suivi viennent de se crééer, pour gérer notamment le stockage et la distribution des doses.
Les premières vaccinations contre le Covid-19 sont prévues le 4 janvier prochain dans les Pyrénées-Atlantiques, comme dans le reste de la Nouvelle-Aquitaine. Pour se préparer au mieux, et organiser la logistique complexe de cette campagne de vaccinations, deux instances de suivi viennent d'être mises en place dans le département, successivement ce mardi 22 et ce mercredi 23 décembre. Elles sont pilotées par la préfecture et par l'Agence régionale de santé, et visent à rassurer la population, organiser le stockage et la distribution des doses.
Gestion des vaccins à l'hôpital et à la pharmacie
Le stockage du premier vaccin retenu par la France, le vaccin Pfizer BioNtech, nécessite une organisation particulière, puisqu'il doit s'effectuer dans des conditions qui demandent des équipements spécifiques. Les hôpitaux de Pau et de Bayonne seront en charge d'environ un quart de ces stocks dans le département. Ils vont recevoir chacun des sortes de "méga-réfrigérateurs" qui peuvent accueillir environ 180 000 vaccins. Près de 70 officines de pharmacies seront en charge du reste.
Il faut aussi chorégraphier les trajets des camions réfrigérés qui apporteront ces vaccins aux Ehpad. Avec à chaque fois des équipe de médecins et d'infirmiers pour réaliser les injections. Un calendrier est donc en train d'être établi, et les demandes de vaccinations dans ces établissements sont en cours de recensement.
Trois phases, et des besoins croissants
Près de 140 structures, Ehpad ou établissements spécialisés, sont concernés par la première vague de vaccination dans les Pyrénées-Atlantiques; soit 9 000 personnes, indique le préfet du département. Près de 140 000 habitants sont potentiellement concernés par la phase 2.
L'organisation de la logistique va devoir s'adapter à chaque nouvelle étape. Elle sera évidement bien plus complexe pour la troisième phase, celle où la vaccination sera ouverte à tout le monde. Des lieux publics pourraient alors être réquisitionnés pour stocker ou assurer le transit des vaccins en cas de besoin, précise la préfecture. Des maires et élus locaux font d'ailleurs partie des instances de suivi mises en place dans les Pyrénées-Atlantiques. Ils travailleront donc sur le sujet, aux côtés de représentants de l'État, et de professionnels de santé.