Covid-19 : le CHU de Dijon est sur un "plateau haut" selon sa directrice Nadiège Baille
Ces dernières semaines, le CHU de Dijon est sur un "plateau haut" face au COVID-19 admet ce mercredi 28 avril, sa directrice, Nadiège Baille. Les chiffres des hospitalisations et de l'occupation en réanimation "ne baissent pas", selon elle.
La Côte-d'Or ne s'en sort pas trop mal face au 0ovid-19 mais ça n'empêche pas le CHU de Dijon (Côte-d'Or) d'être "sur un plateau haut", admet ce mercredi 28 avril, sa directrice, Nadiège Baille. "On tourne autour de 80-90 personnes hospitalisées dont 35 à 40 personnes en réanimation", précise-t-elle avant d'ajouter que ces chiffres "ne baissent pas".
Les hospitalisations ne baissent pas au CHU de Dijon explique sa directrice Nadiège Baille
La salle de réveil réquisitionnée pour accueillir des patients en réanimation
La situation est, certes, moins pire que lors de la deuxième vague mais le CHU a "converti, il y a un peu plus de deux semaines, sa salle de réveil pour accueillir des patients en réanimation, explique Nadiège Baille, et nous avons cinq patients en ce moment." L'objectif de cette décision est d'assurer toutes les opérations hors coronavirus. "La pression sur le service de réanimation reste forte" en pleine hausse de l'épidémie en Côte-d'Or.
Selon Santé Publique France, le taux d'incidence est de 269 cas pour 100.000 personnes dans le département entre le 18 et le 24 avril, les dernières données disponibles. Une semaine plus tôt, ce chiffre était de 227 cas pour 100.000 personnes.
"Ça fait un an que ça dure et c'est très difficile pour nos équipes" - Nadiège Baille, directrice du CHU de Dijon
Cette situation dure maintenant. "Ça fait un an et c'est très difficile pour nos équipes", admet-elle. Mais il y a une lueur d'espoir pour elle, c'est la vaccination qui s'accélère. "Objectivement, elle a un impact extrêmement important sur la demande de soins. Nous avions plus de 250 personnes hospitalisées il y a quelques mois. En ce moment , on oscille autour de 90 patients. Je corrèle la vaccination avec la baisse de la demande de soins", se réjouit-elle.