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Saint-Evarzec : 56 cas positifs à la Covid-19 dans l'entreprise Monique Ranou

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C'est le nouveau bilan communiqué, ce jeudi soir, par l'entreprise de charcuterie, basée à Saint-Evarzec, près de Quimper. Parmi ses salariés, 56 personnes sont désormais déclarées positifs à la Covid-19. De nouveaux dépistages seront organisés dans les prochains jours.

Depuis une semaine, une vaste campagne de dépistage a été lancée dans l'entreprise de charcuterie de Saint-Evarzec. Depuis une semaine, une vaste campagne de dépistage a été lancée dans l'entreprise de charcuterie de Saint-Evarzec.
Depuis une semaine, une vaste campagne de dépistage a été lancée dans l'entreprise de charcuterie de Saint-Evarzec. © Radio France - Jean-Michel Nagat

Jusqu'à présent, on parlait de 42 cas. Ce jeudi soir, ce sont désormais 56 salariés de l'entreprise Monique Ranou qui sont déclarés positifs au Coronavirus. Le bilan ne cesse de s'alourdir dans cette entreprise de charcuterie de Saint-Evarzec.

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"Nous comptons, à cette date, 56 cas positifs", déclare l'entreprise dans un communiqué très succinct. C'est le résultat de la campagne de dépistage lancée la semaine dernière (jeudi 13 août). Cette filiale du groupe Intermarché a vu apparaître le premier cas le 10 août.

Moins d'un salarié sur trois dépisté

Environ 600 personnes travaillent habituellement sur ce site finistérien, et le dépistage ne concerne encore qu'une faible partie du personnel (moins de 200 salariés, selon notre décompte). Les tests se sont faits en priorité auprès de ceux qui travaillent dans les ateliers découpe et réception, les plus fortement touchés, mais ils sont étendus aux autres services (salage, moulage...).

Cette faible proportion s'explique en partie, par cette période des vacances scolaires. "Les personnes qui sont actuellement en congés, seront dépistées (avec leur accord) avant de reprendre le travail", précise le communiqué de l'entreprise Monique Ranou.

"J'ai peur"

"J'ai peur. Je dois venir au travail, mais j'ai peur", déclare cette salariée interrogée à l'entrée du site, ce jeudi après-midi. "La direction a mis plusieurs mesures en place, dit cet autre salarié, mais c'est une situation très stressante !" Néanmoins, selon un autre employé, la responsabilité de l'entreprise n'est pas à mettre en cause : "L'entreprise fait le nécessaire, parce que cette situation a un impact sur les salariés, leurs familles, mais aussi sur l'activité économique."

Dans ces conditions, l'entreprise Monique Ranou confirme que la campagne de dépistage va se poursuivre. Elle se fera en accord avec l'Agence régionale de santé (ARS). 

C'est ce "cluster" qui explique le dépassement du seuil de vigilance dans le Finistère.  Ces cas ont fait grimpé le taux d’incidence à 14 pour 100.000 habitants, donc au-delà du seuil de 10 cas pour 100.000 habitants. Sans cela, le taux d’incidence se situerait à 8, selon la préfecture du Finistère, soit sous le seuil de vigilance.  

Après les abattoirs des Côtes-d’Armor, de Vendée ou encore de Mayenne, c'est à nouveau le secteur de l’agroalimentaire qui est durement touché par cette crise du coronavirus.

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