Dans le quartier Bacalan, à Bordeaux : "Il n'y a pas de sur-incidence du virus" rassure l'ARS
Le "variant bacalanais" détecté la semaine dernière ne semble ni plus dangereux, ni plus contagieux, selon l'Agence régionale de santé. Sur les 900 personnes testées depuis vendredi, une vingtaine seulement sont positives, en plus des 51 cas déjà détectés. "Pas d'inquiétude" a rassuré l'ARS lundi.
Dans le quartier Bacalan, à Bordeaux, "il n'y a pas de sur-incidence du virus", a rassuré lundi sur franceinfo le docteur Benjamin Daviller, conseiller médical à l'ARS Nouvelle-Aquitaine, alors qu'une mutation du variant anglais a été détectée chez quelques habitants depuis la fin de semaine dernière. Lundi matin, il y avait 51 patients positifs au variant anglais avec cette mutation E484Q. "Sur les 51 patients, on n'a aucune forme grave, que des formes asymptomatiques ou très légères, qui ne nécessitent pas d'hospitalisation. On n'a donc aucun patient hospitalisé", rapporte Benjamin Daviller.
Cette mutation ne touche qu'une centaine de cas dans le monde, dont 51 à Bordeaux, les scientifique ont donc "très peu de recul". "On n'en sait pas grand chose", prévient Benjamin Daviller.
Une vingtaine de positifs supplémentaires sur 900 testés
Depuis, un centre de dépistage a ouvert dans le quartier. 900 tests ont eu lieu ces trois derniers jours : "Sur les 900 patients dépistés, on a un taux de positivité de 2,4%, soit une vingtaine de patients", récapitule le conseiller médical, des chiffres en dessous de la moyenne nationale. Cette vingtaine de personnes positives, "on ne sait pas encore s'ils ont du variant anglais classique ou du variant anglais avec cette mutation. On le saura d'ici trois jours, quand les criblages auront été faits. En tout cas, on est rassurés, il n'y a pas une augmentation du nombre de positifs", affirme le docteur Daviller.
Concernant la vaccination, un centre de vaccination éphémère ouvre mercredi dans le quartier. Ce mardi midi, les Bacalanais auront aussi la "possibilité de s’inscrire sur des plateformes en lignes dédiées", dans les autres centres de vaccination. explique Benjamin Daviller, qui précise qu'un certain nombre d'habitants sont déjà allés spontanément au mégacentre de Bordeaux-Lac.