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Des essais cliniques irréguliers contre la tuberculose à l'IHU du professeur Raoult

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Selon le média en ligne Mediapart, l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille mène depuis 2017 des essais cliniques irréguliers sur des traitements contre la tuberculose. Sous couvert d'anonymat, plusieurs employés de l'institut dirigé par le professeur Raoult témoignent.

Le professeur Raoult, directeur de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) à Marseille Le professeur Raoult, directeur de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) à Marseille
Le professeur Raoult, directeur de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) à Marseille © Maxppp - VALLAURI Nicolas

Dans un article publié ce vendredi, le média en ligne Mediapart accuse l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille et son directeur, le professeur Didier Raoult, de mener des tests cliniques irréguliers sur des traitements contre la tuberculose. 

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Une "expérimentation sauvage" selon le site d'investigation, qui dure depuis 2017, et qui a provoqué chez plusieurs patients, dont un mineur âgé de 17 ans, de graves complications selon Mediapart, qui cite plusieurs employés de l'IHU sous couvert d'anonymat.  

Dans des échanges de mails et des comptes-rendus d'hospitalisations auxquels Mediapart a eu accès, il apparaît que les équipes de l'IHU ont testé des combinaisons de médicaments, malgré le refus de l'ANSM, Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Cette agence, qui délivre notamment les autorisations pour les essais cliniques de médicaments sur des êtres humains, explique que des "suites adéquates sont initiées"

Ce jeudi matin, en direct sur France Bleu Provence, Jean-Luc Jouve, Président de la Commission Médicale d'établissement des Hôpitaux de Marseille, réagit avec prudence : "A ce stade, il est difficile de dire si c'est grave. La procédure est discutable mais seul un petit nombre de patients est concerné par ces essais. Les complications sont peu nombreuses, sans jamais engager de pronostic vital. Deux patients ont dû subir une petite intervention chirurgicale." Jean-Luc Jouve reconnait néanmoins que "cela mérite des clarifications. Il faut une étude objective, sans passion, pour remettre de l'ordre dans cette affaire ". 

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