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Des patients atteints du Covid-19 traités à base de chloroquine au CHU de Limoges

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Le CHU de Limoges participe à l'étude nationale Hycovid. Des patients hospitalisés à Limoges sont donc traités avec de l'hydroxychloroquine, cette molécule qui fait beaucoup parler d'elle. Des essais cliniques destinés à voir si ce traitement est efficace, mais les résultats ne sont pas pour demain.

8 patients sont traités dans le cadre de l'étude Hycovid au CHU de Limoges (photo illustration) 8 patients sont traités dans le cadre de l'étude Hycovid au CHU de Limoges (photo illustration)
8 patients sont traités dans le cadre de l'étude Hycovid au CHU de Limoges (photo illustration) © Maxppp - Alexandre Marchi

C'est le centre hospitalier d'Angers qui a lancé début avril l'étude Hycovid avec la volonté de réaliser des essais sur 1300 patients malades du Covid-19 et hospitalisés sur l'ensemble du territoire français. Le CHU de Limoges participe donc à cette étude et pour l'instant 8 patients atteints du Covid-19 y sont traités avec des comprimés de plaquenil mais à terme ils devraient être une trentaine. Il s'agit de voir si ce médicament commercialisé sous le nom de plaquenil a le pouvoir d'améliorer l'évolution chez les personnes hospitalisées.

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Des essais réalisés sur des patients bien ciblés

Les essais cliniques doivent être réalisés soit sur des patients de plus de 75 ans mais qui n'ont pas besoin d’oxygène, soit sur des patients plus jeunes mais qui, eux ont besoin d'oxygène et dont l'état est susceptible de s'aggraver.  Car c'est surtout l'évolution de leur état de santé qui est au cœur de cette étude. Mais mesurer l’efficacité du traitement n'est pas évident car les patients reçoivent à l'aveugle soit de l'hydroxychloroquine, soit du placébo. "Les personnes sont tirées au sort et on ne sait pas ce qu'elles reçoivent" explique le professeur Jean-François Faucher, chef du service des maladies infectieuses au CHU de Limoges.  

Une étude menée en fonction de l'évolution de l'épidémie

Le professeur Faucher ne sait pas non plus si les essais iront jusqu'au bout. "ça va dépendre de l'évolution de la pandémie et ça va dépendre de la vitesse à laquelle on va pouvoir inclure de nouveaux patients pour avoir les résultats escomptés". Sur le plan national ils ne sont qu'un peu plus de 200 à suivre ce traitement actuellement, or l'étude Hycovid doit inclure 1300 patients et comme l'épidémie est en train de ralentir ça fait moins de patients à entrer dans le processus. Mais des analyses intermédiaires devraient être réalisées et comme le professeur Faucher l'affirme "Si on ne cherche pas on ne saura pas".

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